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Katherina :

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Katherina :

Ma mère m'adresse un sourire, lorsque je me glisse entre elle et Peter. Elle pose sa main sur le bras de ce dernier, et susurre.

— Ma chérie, tu nous as dégoté un charmant jeune homme.

Elle lâche un petit rire, tandis que je serre la mâchoire.

Elle n'a pas changé.

Quant à Peter, il adresse un sourire un peu forcé à ma mère, sans me quitter des yeux une seconde. Il me sonde, tente de percevoir mon état d'esprit actuel. Il n'est pas dupe, il ne se laisse pas tromper par le ton mielleux avec lequel je réponds :

— Je sais, maman. Et le charmant jeune homme et moi avons quelque chose à faire qui ne peut vraiment pas attendre, alors si ça ne te dérange pas, je te l'emprunte.

Peter comprend que j'ai une idée en tête, et prend aussitôt mon parti.

— Oui, c'est vrai, j'allais oublier. Excusez-nous, madame Grey.

— Je vous en pris.

Je le traîne jusqu'à l'intérieur, attrapant au passage un verre de vin rouge qui traîne. Néanmoins, Peter me l'arrache des mains, et le pose sur le premier meuble qui se présente à lui. Nous nous jetons mutuellement un regard noir, mais je ne proteste pas, trop hâtive d'atteindre l'étage. À peine sommes nous hors de vue de ma famille que je lui saute dessus.

Je presse les lèvres sur les siennes, et l'embrasse avec force.

Point de vue de Peter Clarke :

Katherina se jette sur moi telle une lionne affamée. Elle lit sa langue à la mienne, profitant de mon trouble pour se plaquer au mur du couloir. Elle tire sur mes cheveux, me mord la lèvre, s'agrippe à mon t-shirt si fort qu'elle le froisse irrémédiablement.

Je me ressaisie, et lutte contre mon excitation naissante. Elle doit m'expliquer.

J'inverse nos rôles, et la plaque contre le mur, à la place que j'occupais quelques secondes plus tôt. J'attrape ses poignets pour les maintenir au dessus de sa tête et l'empêcher de me toucher à nouveau (ce qui ne manquerait pas de me faire oublier mon désir de la voir s'expliquer sur son comportement).

— Qu'est ce qu'il se passe, Katherina ?

Je sais qu'elle adore que je prononce son prénom, et c'est maintenant devenue une habitude de le répéter.

Pas un surnom.

Katherina.

— Tais toi et baise moi. J'ai besoin d'un orgasme. Maintenant ! , ordonne t'elle.

Je laisse tomber l'explication, pour l'empoigner par les cuisses. Elle referme ses jambes autour de ma taille. Elle m'indique une porte, vers laquelle je me précipite. Une chambre, un grand lit.

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