•24•

5K 362 15
                                    

Point de vue de Katherina ;

J'ouvre les yeux, mais suis immédiatement aveuglée par la lumière qui inonde la pièce, de sorte que je les referment automatiquement.

Je baille et me laisse rouler sur le dos. Je m'étire.

Mon bras percute un corps. Je sursaute, et essaye de me remémorer où est ce que je me trouve.

Je me frappe le front lorsque je me rappelle de ma petite excursion nocturne de la veille.

Je tourne mon regard vers Peter, qui me fixe de ses yeux de glace.

— Bonjours, Bébé.

Je me tortille.

— Bonjours.

Il m'adresse un sourire angélique. Aussitôt un souvenir me revient.

— Peter, tu te souviens lorsque tu as dû mettre un panier « servez vous » plein de capotes dans la cafétéria du siège de ta société ?

Il sourit en coin.

— Bien sûr, je ne suis pas prêt de l'oublier.

— On avais fait l'amour dans ton bureau, et après, je m'étais mise à sourire.

— Oui, et tu avais refusé de me dire pourquoi.

J'hoche la tête.

— Exact. Mais je pense que c'est le bon moment pour te l'avouer.

Il se redresse et joue avec une mèche de mes cheveux.

— Je suis tout ouïe.

— J'avais souris car je m'étais imaginé à quoi pourrai bien ressembler nos enfants. Je m'étais dis qu'ils seraient effroyablement têtus, et cette perspectives m'avait faite rire.

Il ricane.

— Indéniablement ! Avec de tels parents...

— Je m'étais faite la même réflexion, ce jour là. J'avais aussi espéré qu'ils aient tes yeux.

Il hausse les épaules.

— D'accord, mais avec tes cheveux.

— Si tu veux, mais avec ton nez !

— Alors qu'ils aient ta bouche !

— J'accepte mais ils devront avoir tes pieds.

Il éclate de rire.

— Mes pieds ?! Les pieds sont tout sauf sexy !

— Détrompe toi. Leur niveau de sexytude est plus élevé que le tient !

Il secoue la tête.

— N'importe quoi, je suis imbattable.

Je lève les yeux au ciel.

— Quelle heure est t'il ?

J'attrape mon portable, et constate que je suis terriblement en retard.

— Oh merde ! Il faut que j'y aille !

Je sors d'un bond du lit et me précipite vers la salle de bain. Néanmoins, avant que je n'ai pu poser la main sur la poignée, un bras massif me ceinture et me plaque contre un corps athlétique.

— Pas si vite, princesse. Tu croix sérieusement que je vais te laisser filer ?

Je me retourne lentement, en me mordillant la lèvre. Je réponds d'une voix suave.

— Et qu'est ce que tu envisages ?

Il penche la tête, puis approche ses lèvres de mon oreille.

— J'ai pas mal d'idée qu'on pourrait réaliser là, maintenant, toi et moi, sur ce lit.

Soudain, je sors de ma torpeur.
Non mais qu'est ce qu'il te prend Katherina ?!
Je le repousse et m'écarte de lui.

Il semble déconcerté.

— Qu'est ce qu'il se passe ?

— On est plus ensemble Peter. Venir dormir avec toi cette nuit... c'était une erreur. J'ai eu un moment de faiblesse et... Enfin, il faut que j'arrête de me ruer dans tes bras à chaque fois que quelque chose ne va pas.

Il passe sa main dans ses cheveux, l'air désemparé.
Néanmoins, je ne lui laisse pas le temps de répliquer et je m'enferme dans la salle de bain.

Je fait couler l'eau de la douche, et avant même qu'elle ne soit chaude, je me glisse sous le jet glacé.

Merde merde merde. C'est pas vrai !

La vérité sur la situation me saute aux yeux. Qu'est ce qui m'a pris de venir ici ? De dormir avec lui ?

Peter est toujours amoureux de moi.

Only Me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant