Point de vue de Peter :
Je suis trop sonné pour réagir, si bien que je la laisse fuir sans tenter de la retenir. La colère qui m'a prise lorsque je l'ai vue embrasser l'autre con (d'ailleurs il faut que je pense à aller lui démonter le portrait) s'est presque dissipée lorsque je l'ai trouvée en pleure, affalée devant ma porte. Cette femme est tellement mystérieuse, partagée entre ses sentiments et son passé... je suis en train de me perdre dans ses zones d'ombre.
Son comportement envers moi a changer du tout au tout plusieurs fois en l'espace de quelque heures. Ce que j'en ai retenue, en tout cas, c'est qu'elle aurais été prête à me donner une nouvelle chance si les éléments n'étaient pas tous rassemblés pour que je ne la récupère pas.
Entre Annabelle, le bébé, et son passé, je n'ai plus qu'a baisser les bras.
Hors, il n'en ai pas question ; Katherina est à moi. J'ai été le seul à percer les rempart en pierre de son coeur, et je serai le dernier.
Je me penche pour récupérer ses vêtements. Je porte aussitôt sa petite robe fleurie a mon nez et inspire son odeur avec désespoir. J'en bande presque aussitôt, aux souvenirs que font remonter cette senteur. Je replace mon entre jambe soudain à l'étroit à l'aide de main gauche, au moment où j'entends une porte claquer. Je me retourne aussitôt, pour découvrir l'autre petit con, rangeant sa carte passe dans la poche de son maillot de bain. Je me dirige à grands pas vers lui, et l'attrape par le col.
— Lâche moi !
Le voir si faible face à moi me donne envie de lui éclater la tête contre le mur. À la place, je lui colle une droite.
— Je ne veux plus jamais te voir t'approcher d'elle !
Il se débat pour se libérer de mon emprise, et porte sa main à sa mâchoire en sang. Un rictus se forme au coin de sa bouche, se qui lui donne un air de psychopathe.
— Et pourquoi ? Elle n'est pas à toi, ou en tout cas se n'est pas l'impression que j'ai eu lorsqu'elle s'est agrippée à moi et qu'elle m'a demandée où se trouvait ma chambre pour aller conclure l'affaire..
— TA GEULE !
Je le repousse violemment.
— Pourquoi ? Ça fait mal ?!
Je recule d'un pas, et plisse les yeux, mais il en profite pour m'envoyer un crochet dans la pommette.
Je crache du sang, mais rétorque.
— De toute façon elle est à moi. Quoi qu'il arrive elle le serait toujours. Je suis le seul à ne l'avoir jamais possédée et qui ne la possédera jamais. Elle est à moi !
Soudain, une déesse brune me dépasse et saisie le menton de l'autre con entre ses beaux doigts pâles. Je suis sur le point de m'évanouir lorsque je la voie approcher sa bouche de la sienne ; elle la dépose doucement au coin de ses lèvres... puis remonte violemment son genoux dans les bijoux de famille de sa victime.
Il gémit de douleur, se qui la fait ricaner.
Une fois sa tâche accomplit, elle se retourne vers moi, la mine sombre.
— Si ta pommette n'était pas bleue, tu t'en serai prise une.
— Pourquoi ?! , m'indigné-je.
— Parce ce que je ne suis pas un putain d'objet ! Je ne suis pas à toi !
Point de vue de Katherina :
— Quatre, dit il soudain, sérieux.
Je cille.
— Comment ?
— Tu te souviens, j'avais dis que si tu me donnais une gifle de plus, je te donnerais la fessé.
Je déglutis. Ses paroles ont fait naître un incendie dans mon bas ventre.
— Le sexe, hein...
— Cela fait onze jours que j'en suis privé...
— Moi aussi.
Je me rapproche imperceptiblement. Je vois une boule se former au niveau de son entre jambe. Je suis toujours en sous vêtements ; c'est ailleurs pour cela que je suis revenue : je venais récupérer ma robe.
J'enfile mes escarpins noirs restés par terre depuis la bagarre, et me rapproche de lui telle une lionne avec sa proie.
— Je ne peux pas faire ça ; nous ne sommes plus ensembles, et se serai profiter de toi, dit il, contrit.
Un rictus déforme mes traits.
— Mais tu n'as pas le choix : c'est soit je baise avec toi, soit je baise avec lui.
Je désigne le garçon étendue par terre du bout du pied.
Aussitôt, la fureur se peint sur son visage.
Il m'attrape par la hanche, et tire violemment sur mes cheveux pour me faire pencher la tête sur le côté.
— Tu n'es qu'une peste, Katherina Grey. C'est d'accord, je vais te baiser.
Un sourire se dessine au coin de mes lèvres.
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Only Me
Roman d'amour//Ceci est le tome deux de Only you, donc si vous ne l'avez pas lu, vous n'allez rien comprendre ^^// ⛔️ Attention sploiler ⛔️ Après le départ de Peter, le désespoir de Katherina se transforme petit à petit en colère indomptable. Elle se promet de r...