L'humanité a toujours vécu dans la tourmente, depuis la nuit des temps, on a été chasseurs , prédateurs , guerriers et colonisateurs , notre instinct est ainsi fait, on ne peut étouffer ce que l'on est, la sédentarité serait-elle contre notre nature primitive et sauvage, le civisme ne serait-il qu'un mythe, se peut-il qu'on ne puisse vivre en paix, se peut-il qu'on est besoin du sentiment de survie plutôt que de vie.
Le monde connaît ses guerres, des conflits lointains qu'on ne voit même plus, qu'on ne regarde que du coin de l'œil, des images sur des écrans, confortablement assis sur un canapé, sans savoir qu'il y a une guerre ancestrale, perpétuelle encore plus dangereuse pour la survie de l'humanité, elle se joue sous nos yeux, sans qu'on puisse la voire, avec des personnes qui évoluent parmis nous sans qu'on puisse les distinguer, et dont l'enjeu est aussi précieux que celui du triomphe du bien contre le mal.-----------------suite du prologue :
-je sais que tu as raison, répond-elle dans un souffle, les larmes baignant son visage, les yeux rivés sur le bébé paisiblement endormi dans ses bras.
L'homme reprend les arguments mainte fois cités, comme pour se convaincre lui même.-elle n'a aucune chance de survivre s'ils découvrent son existence, on ne pourra pas la protéger, nous ne pouvons pas courir le risque de la garder plus longtemps, l'anonymat sera sa meilleure protection...., tu verras, elle sera forte et aura bon cœur comme sa maman, poursuit-il en regardant l'image attendrissante de sa femme et de sa fille, un amour infini dans les yeux.
-voilà ! On est arrivé, dit-il en se garant dans une ruelle déserte non loin d'une bâtisse en pierre derrière une église.
-il fait tellement froid ! S'inquiète la jeune femme.
-nous resterons jusqu'à ce qu'ils l'emmènent, répondit-il.
Le couple emportent le cosy avec le bébé bien emmitouflé dans une couverture en cachemire beige et le déposent sur le seuil du couvent Sainte Thérèse, ils jettent un dernier regard sur leur enfant, l'homme sonne à deux reprises avant de s'enfuir tout les deux dans l'obscurité.
Enfin après quelques secondes, le pèron s'éclaire, la mère supérieure et une des sœurs ouvrent la porte et emportent le petit couffin dans la chaleur de la bâtisse après avoir au préalable jeté un regard au alentours.*******************************
NOTE DE L'AUTEUR :
j'ai volontairement écourté le prologue dans la première page et j'ai rajouté sa suite après l'introduction pour ne pas encombrer la description.
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THAÏS : la révélation (Terminé)
Paranormal-Je ne veux pas l'abandonner, je n'arrive pas à m'y résoudre, chuchotât la jeune femme en réprimant un sanglot -tu sais bien que nous n'avons aucun autre choix, répondit l'homme, l'air déterminé, tout en conduisant. La berline grise filait à toute...