Je passe avec succès, comme à chaque fois, mon examen de fin d'année. J'avais pris rendez-vous avec Emily, elle pensait que c'était pour décider de notre départ chez elle à Tours mais je lui explique que je dois annuler, j'entreprends de lui parler de certaines choses sans trop révéler, je lui raconte que l'orphelinat où j'étais m'avait contacté et m'avait donné de nouveaux renseignements sur mes parents et que je dois profiter des vacances d'été pour rechercher de nouveaux indices, je lui ai promis de l'appeler très souvent pour qu'elle ne s'inquiète pas, ça avait l'air assez plausible parce qu'il y avait une part de vérité, j'allais être sur les traces de mes parents.
J'appelle enfin !- Allô, Jane c'est Thaïs
-Thaïs, s'écrit elle. Je suis tellement heureuse de t'entendre, on a hâte de te retrouver, dès que tu t'estimes prête, un chauffeur vient immédiatement te chercher....
Me voilà, bien installée à l'arrière d'une Audi A5 noire qui se fond dans les rues de la ville à toute vitesse, je regarde par la vitre teintée les immeubles qui défilent au fur et à mesure, un paysage urbain que je ne connais que trop bien, ma destination était encore inconnue, mais je me laisse emporter sans aucun pressentiment, on atteint les immeubles modernes tout de verre vêtus qui renvoyait les lumière du soleil dans un joli miroitement, je reconnais bien sûr le quartier de la défense avec son arche angulaire, ses tours et gratte-ciel , la voiture quitte la route et emprunte une bretelle qui mène directement vers le parking sous terrain d'un immeuble.
Je suis le chauffeur jusqu'à un ascenseur, il place une carte magnétique, les portes s'ouvrent instantanément.
-l'ascenseur accède directement chez monsieur et madame Cromwell, dit-il en m'invitant à y entrer.
Je monte seule, il n'y a qu'un bouton de sécurité et 2 boutons pour monter et descendre, un ascenseur privé qui ouvre directement sur un grand hall avec d'immenses baies vitrées, j'avance timidement vers un salon dont le sol est recouvert d'une moquette blanche immaculée avec des meubles épurés et modernes, une cheminée à gaz au fond avec au dessus du mur l'immense tableau d'une peinture abstraite très colorée, dont je n'arrive à distinguer ni la signification ni l'origine , j'avance encore il y a une cuisine ouverte qui a plus l'air d'un meuble décoratif intégré au salon que d'une vrai cuisine, le comptoir donnait d'un côté sur un plan de travail de la cuisine et de l'autre côté sur le salon avec quelques chaises hautes recouvert de cuir marron qui rappelle celui du grand canapé
Jane m'aperçois.
-je t'attendais, dit elle, je prépare le déjeuner tôt afin d'avoir plus de temps pour parler .
On discute de tout et de rien, je lui raconte mon train train quotidien, elle est ravie d'apprendre que j'ai réussi mon examen et que je suis en vacances. Elle enfourne enfin le plat et m'emmène à côté.
-vient dit-elle, je vais te montrer des livres qui vont beaucoup t'intéresser.
On va dans une pièce au style complètement différent du reste de la maison, c'était une bibliothèque au murs tapissé de livres de haut en bas, on aurai dit un papier peint, au milieu trône un bureau au bois sculpté, je n'en avais jamais vu de pareil, il était immense, il y est figuré deux licornes de chaque côté, l'atmosphère sombre du décor et la moquette rouge créait une atmosphère feutrée, agréable.
Elle me passe enfin deux livres
-j'aimerai que tu commences avec ça, ça va t'initier un peu, dit-elle, dans notre communauté les enfants commencent à apprendre tout ce qu'il y a à savoir à partir de l'âge de 10 ans mais ce n'est que vers 16 ans que les pouvoirs sont révélés, voire un peu plus tard, tu as un peu de retard à rattraper mais je suis sûre que tu t'en sortira très bien.
-Et les enfants vont dans des écoles normales ? Demandai-je
-plutôt des écoles privées, jusqu'à leurs 16 ans, répond-elle, il ont un enseignement spécial qui leur apprend notre histoire, nos devoirs et responsabilités.
Je commence à feuilleter un livre avec des images d'animaux, une licorne comme celle du bureau...... , un griffon aux ailes déployé près à bondir avec une tête d'aigle ....... , un dragon qui crache du feu au écailles colorés........ et un phoenix flamboyant.
-Qu'est ce que c'est ? Demandai-je en lui montrant les images.
-ce sont les 4 maisons qui font toutes notre communauté, licorne je t'en ai déjà parlé, c'est celle d'Henry, moi continue-t-elle, je suis griffon, on est établi à New York, les Phoenix sont à Washington et les dragons en Asie: Chine, Japon et Corée.
Je feuillete encore, je vois l'image d'un polyèdre à 4 faces ,je n'ai pas le temps de demander Jane continue
-c'est le prisme, ça représente notre lien et la force qui uni nos 4 maisons représentées par les 4 points cardinaux du prisme, malheureusement ce lien est entrain de s'effriter car plusieurs membres surtout phoenix et dragon qui sont connus pour avoir un côté plus obscure, c'est la black congregation, ils refusent de vivrent cachés et veulent instaurer un ordre mondial qui imposera sa suprématie sur les humains, mais heureusement pas tous.
-Et comment arrivez vous à les arrêter ? Demandai-je impressionnée
-pour y arriver, relate t-elle, il faut qu'ils siègent sur les 4 chaises du cercle protecteur hors les personnes qui y siègent déjà sont puissants et ne sont pas près de laisser une catastrophe aussi monstrueuse arriver, Henry y siège depuis 10 ans, grâce à ses ressources il a mis en place toute une équipe formée de professionnels entraînés et efficaces qui préviens toutes leurs actions et guette toute activités suspectes , ça nous a beaucoup aidé.....
on aurait aimé que ça soit mis en place depuis longtemps, ça aurai évité bien des drames, ajoute t-elleJe la regarde, elle a l'esprit ailleurs en disant cela et je me garde bien de demander ce qu'elle veut dire en la voyant si triste.
Je change plutôt de sujet,
-Je sent l'odeur du four,disai je, on ferait mieux d'aller voir
Elle me regarde comme si elle avait oublié qu'il y avait quelqu'un d'autre avec elle et on se precipite toutes les deux vers la cuisine.
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THAÏS : la révélation (Terminé)
Paranormal-Je ne veux pas l'abandonner, je n'arrive pas à m'y résoudre, chuchotât la jeune femme en réprimant un sanglot -tu sais bien que nous n'avons aucun autre choix, répondit l'homme, l'air déterminé, tout en conduisant. La berline grise filait à toute...