THAÏS : la révélation (Terminé)

Le Journal De Morgane. 3.

10 mai

Je viens de vivre le pire malheur qui soit, dû à une fâcheuse conjoncture.... Un drame sans nom... Nami est morte! Et on en est tous effondrés.
La rencontre a été une terrible erreur et je ne cesse de me torturer l'esprit en pensant que tout ça aurai pu être évité si je n'avais pas insisté auprès d'Arthur pour aller rencontrer le groupe.
Heureusement, a notre arrivée, Henry et Jane étaient absents, j'ai appris par la suite qu'elle l'avait convaincu de sortir se balader avec elle, ce qui a probablement été une chance. Je n'imagine même pas si un malheur leurs été arrivé à eux aussi.
On est entré Arthur et moi dans le salon rond en nous tenant par la main. Je revois Nami assise en face de John dans le fauteuil un peu en retrait... Jack et Abigail sont debout et viennent vers nous dès qu'ils nous aperçoivent. Abigail ne manifeste aucune surprise, je la soupçonne d'être déjà au courant, elle commence même par saluer Arthur , avec un joli sourire et en lui tendant la main. J'étais heureuse de voir qu'elle faisait confiance à mon jugement et qu'elle n'avait pas de préjugés préétabli.
Jack par contre c'est une toute autre histoire, il a tout de suite été sur la défensive. Sans nous saluer, il a commencé à accuser Arthur de tout les crimes que son père avait commis. Arthur avait beau lui dire qu'il n'avait rien à avoir avec son père, Jack continuait à être agressif.
Se sentant insulté, Arthur révèle à Jack que son père aussi, fait partie de la Black congrégation et que pour autant ça ne détermine pas ce qu'il est.
Surpris et surtout furieux, Jack entre dans une colère noire et se jette sur Arthur. Une violente bagarre éclate entre les deux sans que personne n'arrive à les calmer. Jack prend rapidement le dessus. Champion de l'instinct skills, ses coup sont violents. Arthur par contre n'a pas voulu utiliser son pouvoir de kasaï, il avait peur de blesser quelqu'un mais voilà.... Son corps meurtri par de multiples fractures et de nombreuses blessures, s'est régénéré comme un Phoenix renaissant de ses cendres, il s'est embrasé comme une torche, cette transformation s'accompagne d'une sorte d'explosion. Le souffle emporte tout sur son passage, Jack levitateur se projette vers le haut ce qui le protège des débris, Abigail se met derrière le canapé, John a fabriqué un champ de protection avec l'air ambiant qui le protège de l'explosion et des flammes, mais Nami et moi on était trop exposé, des débris de bois des meubles cassés sont venu se loger profondément dans mon ventre et le thorax de Nami lui transperçant le cœur, elle meurt sur le coup.
La douleur dans mon ventre est tellement insoutenable que je ne sens même pas les brûlures sur tout le corps. Je hurle... La souffrance est intolérable.
Je vis ce moment d'horreur sans pouvoir bouger, comme dans un cauchemar où on qu'une hâte c'est de se réveiller.... Mais c'est bien réel... John entrain de hurler, Nami sans vie dans ses bras. Jack et Abigail sont à mon chevet, d'abord inquiet puis l'air ahuri, il regarde tout mon corps entrain de se..... Régénérer... Les brûlures disparaissent... Comprenant que les morceaux de bois empêchent les blessures de se refermer, Abigail les arrachent un à un ... ma douleur s'estompent petit à petit. Mon corps est intacte.

Tous pense que c'est un autre pouvoir, leurs regards passe d'arthur à moi, comprenant que deux événements invraisemblables et dont personne n'a entendu parler venaient de se produire.
Si seulement quelqu'un avait pu prévoir pareil phénomène... Arthur encore abasourdi n'ose rien dire, il ne se serai jamais douté qu'il avait une telle capacité et il n'a rien pu contrôler. le résultat était là et personne ne peut changer la tragédie qui s'est passée .
John me supplie de faire quelque chose mais Nami est déjà morte, je ne peux rien faire, il se jette ensuite sur Arthur qu'il rend responsable, Abigail vient le calmer en lui disant que c'était visiblement un accident. Résigné, John prend Nami dans ses bras et sort du salon suivi par Jack et Abigail.
Arthur et moi réalisons à peine se qui s'est passé et le pauvre est anéanti.