Sombre Réalité (Terminé)

chapitre 40

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Á mon réveil, je scrutais les murs qui mentouraient et ils me semblérent familiers.

Je me levais et masseyais sur le lit
En me demandant où j'étais.

Ooooh non!!!

J'étais chez moi, dans ma chambre, j'en étais convaincue.

Mais que diable faisais-je là bas?
Bon sang je n'avais même pas eut le temps de discuter avec laurie et en plus j'avais prévu de m'enfuir alors que faisais-je içi ?

Comment est ce que j'avais fait pour me retrouver encore une fois dans cet enfer?

J'étais finie.

Je repensais à ce qui s'était passé avec savana et mon coeur se serra.

Si vraiment ce que je croyais était effectivement ce qui se passait alors j'étais à nouveau dans un sérieux pétrin.

Je n'avais pas réussi à saisir l'occasion qui s'était présentée à moi à cause de savana et de ses manigances.

Je me tîns la tête entre mes mains et soupirais bruyamment.

Pourquoi ai-je été si faible?
Je me suis évanouie encore une fois au lieu de me lever aprés la maltraitance de savana et de me diriger la tête haute au dehors, vers mon salut.

La porte de ma chambre s'ouvrit lentement et il apparut.

                  - la belle au bois dormant est fin réveillée?

Un grand sourire elargissait son visage.

J'étais tellement dégoutée au rappel de tout ce qui c'ėtait passé que je ne lui répondis même pas.

                - bon, descends prendre ton repas. Je t'attends.

Sans attendre ma réponse, il sortit de la chambre.

Là, juste à ce moment, je me rendis compte de la gravité de ma situation.

Que s'était-il passé aprés mon évanouissement ?

Je me levais et sans tenir compte de mon accoutrement toujours sales et poussiéreux à certains endroits, je sortis lentement de ma chambre et devalais les escaliers pieds nus.

Je le trouvais attablé autour de la table à manger, savourant attentivement ses pâtes.

Comment est ce que cette homme a put gagner le coeur de ma mére et le mien dans le passé?

Le simple fait de penser que tout ce que ma mére avait comme préjugés le concernant se révélaient vrais et même insignifiants par rapport à ce qu'il est vraiment me retournait l'estomac.

Cet homme que j'estimais plus que tout au monde était devenu mon pire cauchemard, celui que je détestais le plus en ce bas monde.

Quelle espéce de minable il faisait!!!

          - pendant combien de temps comptes tu rester là à me regarder?

Je relevais instinctivement la tête, le défiant.

              - et si tu me disais plutôt comment est ce que je me suis encore retrouvée içi? Aux derniéres nouvelles j'étais à l'école, n'est ce pas?

Il cessa de manger un certain temps et se mit à me regarder de haut en bas.

              - j'ai été averti par votre proviseur que tu t'étais évanouie suite à une violente dispute qui a dégénéré et que tu t'étais retrouvée illico à l'infirmerie. Je suis de suite venu te chercher. Vu que tu étais toujours dans les pommes, tu n'as pas dut te souvenir de tout ça. C'est logique.