pdv de moustapha
Comme tous les matins, je me léve ce jour là à l'aube.
Aprés de multiples étirements, je me léve enfin du lit et m'avance trainant jusqu'à la salle de bain.
À peine ai-je saisi ma brosse à dent que les souvenirs de la veille au matin m'assaillent.
Jamais je n'ai eu autant mal que lorsque mariane, MA petite soeur à moi m'a demandé de l'aider à s'éloigner de moi.
Je savais que ce n'était pas moi qu'elle fuyait mais c'est tout comme car elle est certes loin de son pére comme elle le voulait mais elle s'est aussi éloignée de moi même involontairement.
Je lui ai promise de l'aider car je voulais lui montrer que je serai toujours là pour elle même au détriment de ma propre stabilité.Mais le jour-j je me refusais à y croire lorsque je suis venu la chercher chez elle.
Puis la vérité m'a éclaté en pleine face lorsque je l'ai vu assise dans ce bus où je l'avais moi même aidé à monter.
Je ne pus concevoir cela donc j'ai préféré descendre du bus et fuir tout adieu avant d'éclater de desespoir devant elle.
Si seulement, au moins, je pouvais connaître la raison de son départ si précipité.
D'une maniére ou d'une autre j'ai causé son départ car elle s'est renfrognée lorsque j'ai fait allusion à son pére et je ne comprends toujours pas pourquoi.À l'heure qu'il est, elle doit sûrement être en train de se prélasser dans les bras de sa grand-mére et même peut être s'est elle déja familiarisé une nouvelle fois avec l'environnement qu'elle semblait tant aimé.
Jamais je n'ai eu tant de mal à me séparer de quelqu'un.Juste pour noyer mon chagrin, hier, j'ai dut rester à l'agence jusque tard dans la nuit.
En revenant, mon pére était déja couché donc j'y suis allé à mon tour.Je me brosse les dents avant de prendre une douche vite fait.
En sortant de la salle de bain, je crois entendre des sons.
Je m'avanve vers les vêtements que la bonne avait déja posé sur mon canapé pendant que je dormais.En m'habillant, je perçois plus nettement les sons, c'était des voix.
Oui j'en étais sûr, c'était des voix.
Et si tôt?Je me dépêche de me préparer avant de descendre bien vite.
Dès la première marche dépassée, j'entendis nettement mon pére crier et j'entendis une autre voix non moins forte rétorquer.
Je descendis plus rapidement les marches et à la dernière, je reconnus la voix monsieur gueye camara.
Seigneur!
Je crois qu'il est içi pour savoir où est sa fille et Dieu m'en soit témoin, je n'ai aucune envie de parler de ça mais je n'ai pas non plus le choix.
Ce pére doit savoir où est sa fille et de toute maniére, cette dernière est déja loin donc j'ai tenu parole.Je marche fermement en direction du salon et au moment même où je franchis la porte monsieur gueye camara se léve.
Je m'arrête et soutiens son regard.
Mon pére aussi me regarde bizarrement.- bonjour papa. Bonjour monsieur gueye camara.
- bonjour mon fils. Répond mon pére.
Mais monsieur gueye camara ne répond pas à mon salut. Bien au contraire.
- où se trouve ma fille mouhamadou moustapha?
Là, mon pére se lève aussi.
- calmez vous monsieur gueye camara. Je vous ai déja dit être convaincu que mon fils n'a rien à voir avec la disparition de votre fille.
- seulement, il n'y avait que lui qu'elle fréquentait en venant chez vous et aucune autre personne donc votre fils doit sûrement savoir où est ma fille.
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Sombre Réalité (Terminé)
Non-FictionMariane,jeune fille sénégalaise de seize ans,orpheline de mére a 1 mois,issue d'une famille riche (enfin c'est uniquement son pére qui l'est) voit sa vie virer au cauchemard lorsque ce dernier, dans une sorte de perte de mémoire inexplicable, s'év...