Partie 64.

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La première chose que Louis comprit après un réveil plutôt difficile dû aux courtes heures de sommeil accumulées avec la fatigue de la veille, ce fut qu'il n'accompagnerait pas Harry chez le vétérinaire. Une pointe de déception pinça son coeur, imaginant tout de suite que le plus grand souhaitait qu'il parte dans la matinée. Puis il aurait aimé être là pour Sam, sentant toujours comme ayant une part de responsabilité dans son accident. Cette idée ne tarda pas à être remplacée par sa curiosité prononcée. Harry l'emmenait quelque part ? Et il devait s'y préparer sans même savoir le contexte ? Alors qu'il commençait déjà à paniquer intérieurement sur le fait qu'il ne savait pas quoi mettre, Louis se rappela qu'il était chez Harry et que les seuls vêtements qu'il avait étaient ceux porté la veille. Un vulgaire t-shirt blanc, un jean noir avec son habituelle veste Harrington. Évidemment, le châtain se rappelait de ce qui ressemblait à une autorisation de la part du plus grand pour qu'il emprunte ses vêtements. Seulement, il aurait l'air encore plus stupide dans des fringues trois fois trop grand pour lui que dans cette tenue ridiculement banale. Son conflit intérieur cessa et il s'habilla en vitesse avant d'aller se préparer rapidement dans la salle de bain, y faisant le stricte nécessaire. C'est à dire se raser un début de barbe, se laver les dents et donner un peu d'ordre à ses mèches rebelles. Quand il le rejoignit à son retour, Louis réalisa qu'une petite étincelle réchauffait le creux de son estomac depuis qu'Harry l'avait informé qu'il l'emmenait quelque part. Peut-être était-ce le fait que le propriétaire des lieux renonce au moins pour une journée à la solitude qu'il avait pour habitude d'avoir comme compagnie, que Louis avait remarqué en le voyant sursauter à sa présence ou en lui fonçant dedans. Le fait qu'il le choisisse lui devait y être pour quelque chose également. Il sentit un poids se retirer de ses épaules et son inquiétude disparaître lorsqu'Harry le rassura au sujet de Sam. Il alla la gratifier de quelques caresses au passage avant d'hocher la tête. Oui, il était prêt.
Ils pouvaient y aller, ils allaient y aller. Mais Louis ignorait toujours où.

Sa main couvrit sa bouche juste à temps pour étouffer à moitié un geignement de douleur accompagné d'une grimace de la part de Louis. Ils venaient tout juste de monter dans une des voitures aux vitres teintées du plus grand et le châtain s'asseyait pour la première fois depuis... hier soir. Leur ébat avait été plus passionné que la première fois et il s'en faisait ressentir. Ses joues prirent aussitôt une teinte rosée alors qu'il regardait droit devant lui en s'attachant, essayant de ramener le sujet sur le fait que l'endroit où ils se rendaient lui était toujours inconnu.

Je n'aime pas les surprises.

Son regard azur dériva vers le visage de l'homme à ses côté. Il crut bien s'indigner en voyant que ce dernier se retenait de faire une remarque douteuse entre ses paroles et son postérieur douloureux, avec un sourire en coin qui creusait une fossette, et son pouce ainsi que son index qui triturait sa lèvre inférieure.

Mais Louis n'en fit rien puisque d'une part il se serait certainement mis à bégayer en plus de rougir davantage, et d'autre part, la vue qu'il venait d'avoir lui coupait le souffle

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Mais Louis n'en fit rien puisque d'une part il se serait certainement mis à bégayer en plus de rougir davantage, et d'autre part, la vue qu'il venait d'avoir lui coupait le souffle. Harry avait semblé tellement moins torturé l'espace d'un instant que ça en avait été beau à voir.

Black Soul.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant