- Je vais aller chercher une autre poche de perfusion tu peux veiller sur elle s'il te plaît ? Demande une voie féminine à laquelle quelqu'un répond par un « mmmm » qui signifier sans doute oui.
J'entends un bruit de pas puis celui d'une porte que l'on ouvre et que l'on ferme.
Quelqu'un tire une chaise vers mon lit, je suppose qu'il ou elle s'est assit
dessus, je n'ose pas ouvrir les yeux, j'ai peur de ce que je vais découvrir.
Mais la curiosité est plus forte que la peur et, au bout d'une trentaine de secondes j'ouvre les paupières.
Des yeux, bruns, pétillants, curieux, me fixent. C'est un garçon brun, un immense sourire s'étend sur ses lèvres.
- Salut, comment tu te sens ?
- Bien, t'es qui ? Je suis où la ? Elle est partie l'horrible femme ?J'ai dormi longtemps ? Mes parents savent que je suis là ? Je m'interromps. Il rit. Comme si j'avait dit là chose la plus stupide au monde!
- Je peut savoir ce qui te fait tellement rire ?
- Calme princesse, calme, je vais tout t'expliquer dans un moment mais arrête de me regarder comme ça sinon je vais finir pétrifié ! Il rigole de plus belle. Tu poses toujours autant de questions ? Il me sourit.
Je ne réponds pas alors il continu. Era n'est pas là, ne t'inquiète pas, tu es en sécurité. Je m'appelle Kenji, et tu as dormis dix-sept heures. Nous sommes dans ...
- Dix-sept heures ! Je m'étouffe avec ma salive, dix-sept heures ! Comment est ce que c'est possible? C'est énorme et ...
- Heho, dit-il d'une voie rassurante, calme, tout va bien princesse, t'inquiète pas. Tu m'as posé des questions laisse moi finir d'y répondre, tu me poseras tes questions après, donc, on est dans la chambre X421 de l'Atlanta de Destia et tes parents ne s'inquiètent pas pour toi, Lia t'expliquera tout ça plus tard.
- C'est quoi l'Atlanta et c'est quoi Destia ?
- Toujours et toujours des questions hein ! L'Atlanta c'est ce batiment, notre hôpital et Destia c'est la ville royale, la capitale, nous somme dans l'Atlanta royale, c'est le meilleur. Il me fait un rapide clin d'œil et continue. Pour le rest c'est pas à moi de t'y expliquer, je te l'ai dit, Lia s'en occupera alors arrête de t'inquiéter tu veux ? D'ailleurs elle va pas tarder elle est partie chercher ta nouvelle perfusion.
- Je ne suis pas malade, alors j'ai quoi pour que j'ai une perfusion ? D'ailleurs, c'était qui cette femme horrible ? Elle n'était pas normal du tout , elle à voulu me tué ! Sans raisons ! Comme ça pouf ! D'un coup ! Elle m'a agressé, elle a voulu me mordre ! Heureusement, il s est passé un truc bizarre avant que ça arrive. Mais j'arrive pas à me souvenir de quoi...
- Salut Kenji, Ginny. Dit une belle brune hochant la tête dans ma direction, un sourire s'étendant sur ses lèvres roses. Comment te sent tu ?
- Bien merci, vous êtes Lia je suppose ?
- Oui, dit elle en riant d'un petit rire joyeux, je voie que Kenji m'a déjà présenté ! Elle s'approche de moi.
- Je vais re débarrasser de ça pour l'instant on te la remettra plus tard d'accord ? Elle montre ma perfusion, je hoche la tête et elle se prépare à m'enlever l'aiguille que j'ai dans le bras. J'en profite pour la regarder et plus je la regarde plus je la trouve belle, ses cheveux bruns, ondulés, encadrent son visage, elle a des traits fins, des yeux presque noir, un nez assez droit, une bouche en cœur magnifique et elle est très bronzée. Elle porte une chemise rouge parfaitement repassée et qui est rentrée dans un pantalons à plis noir. Des bottines noir accompagnent sa tenue, et ses cheveux attachés en queue de cheval haute dont deux mèches s'échappent, pour venir encadrer son visage parfait. Apres m'avoir enlevé la perfusion et m'avoir fait un bandage au bras elle me demande:
- Tu peux te lever ? Ce à quoi je répond par un hochement de tête, je repousser les duvets pour m'assoir au bord du lit et me lève. À peine je suis debout que ma tête tourne et je me sent tombé, rattrapé de justesse par deux bras puissants.
- Doucement princesse, tu est encore tres faible. Me chuchote Kenji. Appuie toi sur moi et essaie encore. Je n'ai pas le temps de protester qu'il a déjà passé son bras gauche derrière mon dos et le droit me tient la main pour que je puisse m'y appuyer. Je laisse donc tomber les protestations qui je sais, seront veine et m'appuie sur lui pour faire une deuxième tentative.
- Ça va ? Me demande t-il une fois que je suis debout.
- Oui, oui. Je dit même si je sais que je n'en mènerais pas large s'il me lâchait.
Mais il ne me lâche pas, comme si il devine ce que je pense.
- Vient, dit il d'une voie douce, Lia te retrouvera tout a l'heure. Je regarde rapidement vers celle-ci qui, me fait signe de la main toute sourire.
Après avoir parcouru un labyrinthe de couloirs, nous arrivons devant une immense porte en bois avec tout un système métallique de défense, comme si le bâtiment aurait pu être attaqué à tout moment. La porte est magnifique, gravé dans le bois, on peut retrouver tout sorte de forme artistiques et des phrases écrites en pleins de différentes langues.
- Tu pense pouvoir t'appuyer à la rambarde de l'escalier un instant ?
- Ouais. Kenji me regarde d'un air qui dit qu'il est clairement tout sauf convaincu que je tiendrais debout sans lui du coup je rajoute un « t'inquiète » insistant avec un petit sourire rassurant, qui fini par le convaincre.
Il avance donc vers les grandes portes, pose ses mains au milieux de deux formes identiques, une sur chaque grandes portes. Et soudain une lumière éblouissante se dégage de ses paumes, illuminant tout le hall et la cage d'escalier puis, la lumière s'atténue, Kenji retire ses mains de la porte et les rouages métalliques se mettent en fonction, dégageant beaucoup de bruit. Les énormes battants, crochets, rouage et autres loquets retenant la porte fermée et nous prisonniers par la même occasion se retirent nous laissant libre champs pour ouvrir la porte.
- Comment t'as fait ça ?
- Toi aussi t'en est capable, je t'apprendrais. Il me sourit comme si tout était parfaitement normal. Prête à voir l'extérieur ? Je hoche la tête et il ouvre la porte.
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Larme
Paranormal- On se promène, sexygirl ? Je sursaute et mon premier réflexe est de me tourner pour mettre la claque de sa vie au crétin qui a sorti ça. Mon geste est directement arrêté par une main. Celle de monsieur « j'ai des yeux bleus et je suis bien trop...