Chapitre 45.

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PDV : Ginny

- Bonjour Madame, murmurent poliment mes amis, les yeux sur leurs chaussures.

- Je peux savoir ce qui se passe ?! Vous êtes qui ? Et pourquoi est ce qu'il y a UN TROU DANS LE MUR DE MON SALON ?!

Elle bouillonne, gesticulant dans tous les sens et me jetant un regard assassin. Soudain elle désigne Nat.

- Repose mon fils immédiatement !

Je pense que si je n'interviens pas elle va tuer chaque personne dans cette pièce.

- Maman, attends. Je vais tout t'expliquer.

Je récupère Eddy et lui souris dans l'espoir de l'attendrir.

- Il y a intérêt jeune fille ! un échec, elle crie toujours.

- Mais attends, Amy est là-dedans, il faut que j'aille la chercher avec eux, après ils partent, je t'explique tout et...

Elle me coupe.

- Mais je RÊVE ! Tu est EN TRAIN DE ME DIRE QUE MA PETITE FILLE DE SIX ANS AVEUGLE EST DANS MON MUR ?!

Je hoche la tête, penaude. Elle soupire.

- Vous avez cinq minutes.

Je trottine déposer Eddy dans ses bras, lui murmurant un merci au passage, puis cours chercher Amy, les autres sur mes pas.

- Amy ? Amy ?! AMY ?!

Après une trentaine de mètres à hurler comme une vache, j'entends enfin une faible réponse.

- Ginny ? Ah t'es là ! Je t'attendais, viens !

Je cours vers ma sœur, elle est assise en tailleur, une brique de jus de fruit à la main.

- Amy ! Viens vite ! Tu nous a fait une peur bleue, on te cherche depuis une heure et demi ! Ça va ?

- Oui oui.

- Maman est rentrée et elle est un peu fâché donc on doit y aller ok ?

Elle hoche la tête.

- Elle est fâchée contre moi ?

- Mais non chérie, contre moi.

- Elle devrait pas, mais, tu es seule ? je me tourne, mes amis nous fixent en souriant.

Je les avais presque oubliés. Je souris.

- Non, mes amis sont là, je te les présenterai plus tard, c'est promis, mais là faut vraiment qu'on rentre.

Je la soulève et on marche vers la sortie. Dieu merci rien ne lui est arrivé !

- Je vais lui dire la vérité, je murmure à Envy, à ma mère je veux dire.

Il prend une grande inspiration.

- Fais comme tu veux. Mais c'est ta responsabilité, c'est toi qui dois faire en sorte que ça ne s'ébruite pas.

J'acquiesce et sors à la suite des autres.

Ma mère se jette sur moi, sur Amy enfaite.

- Amy, mon bébé tu n'as rien ?!

Elle tient son visage dans ses mains et l'inspecte.

- Non maman et je suis plus un bébé !

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