Chapitre 47.

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PDV: Ginny

Une ombre s'esquive à ma droite. Mon regard reste fixé à l'angle du mur où je crois avoir vu une silhouette disparaître.

- Ginny ramènes-toi !

Nat m'appelle alors qu'Envy me murmure un «ça va ? » en me regardant comme si j'étais folle.

Je mmm (nda: mmm. Du verbe meumeumer création de l'âne dans Shrek) et m'apprête à retourner avec les autres lorsqu'un visage poupin sort de derrière le mur. La petite fille me regarde, terrorisée, je peux la voir trembler et ses yeux sont exorbités.
Envy semble l'avoir remarqué car il fait signe aux autres de venir.

- Salut...

Je souris et fais un signe de la main en m'avançant. Elle disparaît directement comme si j'étais le diable en personne. Je trottine à sa suite mais Nat m'arrête.

- Restes là. Elle pense que c'est toi qui les as attaqué. On va voir.

Je fronce les sourcils, agacée, mais leur fais signe d'y aller. Envy semble hésiter mais je dépose un baiser rassurant sur la joue et ils me laissent.

* * *

Au bout de quinze minute à me tuer le fessier sur une poutre à moitié cramée Lydia vent me chercher. Elle m'explique la situation sur le chemin.

- Nous avons suivi la fille jusqu'à chez elle. Elle vit avec sa grand mère, ses parents sont décédés dans l'attaque. Elles s'étaient enfermées dans leurs maisons. Du coup on a jeté toutes nos armes sous le porche et Nat est allée devant la porte. Je ne sais pas ce qu'elle a dit mais la petite fille a fini par ouvrir la porte et nous sommes entré. La grand mère ne parlait pas. C'est une sorte de voyant. Elle a posé ses mains sur nos têtes puis elle a hoché la tête et a dis quelque chose à la fillette dans une autre langue. Elle nous a expliqué que sa grand mère n'avait vu aucune menace et quenelle savait qu'on est important dans le royaume alors elles ont été d'accord que tu viennes.

Tout au long du récit j'hoche la tête en me mordillant la lèvre. Puis Lydia s'arrête devant une vielle maison en bois. Leurs armes entassées sous le porche. Je me débarrasse des couteaux dans mes bottes, de celui dans ma manche, de ma petite épée dans ma ceinture, des catanas croisés dans mon dos, de mon fouet enroulé autour de mon poignet droit et de Saki dans son fourreau accroché au dessus des catanas.

Je regarde Lydia. Elle rit.

- T'as oublié le flingues dans ta botte gauche.

Je regarde mon mollet. Elle a raison, je le retire et le pose sur la pile avec le reste.

- La lame dans tes cheveux.

Je soupire et retire la lame cachée dans mes cheveux.

- Autre chose ? je demande les yeux levés au ciel.

Elle mord sa lèvre inférieure, penaude mais toujours en souriant. Elle est au bord du rire.

- T'es bottes ?

Les bras m'en tombent.

- C'est mort, elles prennent trente ans à remettre.

Je vous explique pourquoi elle me demande d'enlever mes bottes. Ça pourrait être parce que leur beauté rendrait aveugle ceux qui les regarderaient mais en vrai c'est parce que j'ai installé un système qui permet qu'une lame sorte du talon dès que je frappe violemment le sol du pied.

- Ginny...

- C'est bon aller !

Elle soupire et toque à la porte. Lydia:0 Ginny:1.

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