Chapitre 28.

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PDV: Envy

- C'était qui ?

- Personne bébé t'inquiète.

Mirana me regarde agacée. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai appelé mais bon. Au point où j'en suis...

- Qui ?

- Un valet laisses tomber.

Elle s'approche de moi et laisse sa serviette tomber à terre.

- On en était où déjà ?

* * *

PDV : Ginny

La lumière m'éblouie et je cligne des paupières. Je ne me souvient pas m'être endormi, surtout sur quelque chose de dur. Je lève la tête et contemple avec horreur les feuilles du dossier éparpillées en oreiller sous ma tête. Je suis parti pour une bonne demi-heure de classement. Youpi.

Pendant tout le temps que je prends à ranger les feuilles une seule chose tourne dans ma tête.

Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envy Envyhsjndkdkdbbw

J'en ai marre. Son nom tourne dans ma tête, son odeur semble partout et je le remémore toutes les choses que j'ai vécu avec lui. Ses mains sur mes hanches, ses lèvres sur mon cou, ses bras autour de ma taille et ses lèvres sur les miennes. Ce n'était qu'un jeu. Un jeu stupide. Maintenant ses mains son sur les hanche de Mirana, ses lèvres sur son cou, ses bras autour de sa taille et ses lèvres sur les sienne. Tout.

J'ai mal. Mal. Vraiment mal et surtout ça m'obsède. IL m'obsède. C'est pas normal. Personne ne m'obsède. Jamais.

Des toquements (nda: ce mot n'existe sûrement pas.) me sortent de ma rêverie. Je me lève malgré mon mal de tête imminent et vais ouvrir la porte.
Kenji me regarde chaleureusement.

- Je peux entrer ?

Je ne dis rien et le laisse passer. Et ferme la porte pour aller me servir un grand verre d'eau et un doliprane.

- Qu'est c'tu veux ? Je demande avant de gober mon cachet.

- Je suis venu m'excuser. Ginny... je suis désolé. Je ne voulait pas être méchant mais...enfaite je ne me souviens pas du tout t'avoir embrassé. Je pense que ça devait être mon sosie... désolé... J'aimerais  pas que ça brise notre amitié parce que ça serait vraiment dommage. Il faut que tu te trouve quelqu'un de bien, quelqu'un qui te mérite. Mais on peux rester amis ?

- Oui bien sûr. Je suis un peu choqué que ça soit ton sosie qui m'ai embrassé et je lui mettrais bien un pied au fesses mais bon... Mais je trouve ça aussi dommage qu'on ne soit pas amis du coup... amis ?

- Ouaip !

On se souris et on part en fou rire. Cette bataille était stupide.

- Par contre faut que je finisse le pavé sur Era du coup je te laisse.

- Ouais bien sûr. Mais arrête avec les dolipranes c'est le sixième que tu prends.

J'observe ma main, un doliprane au bout des doigts que je m'apprête visiblement à gober avec mon verre d'eau. J'ai pas arrêté d'en prendre sans y faire attention pendant tout le long de la conversation. Merde. Je regard l'étiquette. 650mg.

- Rassures moi je vais pas tomber malade ?

- Non t'inquiète ton corps est plus fort. À plus.

- À plus.

* * *

Après avoir fini le dossier je décide d'aller visiter ma famille.

Larme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant