Le Feu et l'Eau

Chapitre 18

Hey les pingouins 🐧 ! Je suis enfin rentrée chez moi, bien au chaud, avec un grand soleil (pas comme à Bourgtheroulde, désolée pour ceux qui habiteraient là-bas). Bref voici ce nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira !

Je vous remercie de lire cette fiction, et je remercie également ceux qui votent. Vous n'imaginez pas à quel point ça me fait plaisir ! 💖

Allez bon bout d'an comme on dit par chez moi, et à l'année prochaine ! 💜

Axelle

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Nous avons dîné en silence avant que chaque équipe ne raconte ses péripéties. C'était la première fois que nous dînions tous ici, à la même table, et le silence était pesant.

– Alors où on va, maintenant ?, a demandé Leo, rompant le silence qui s'était installé après les récits. J'ai mis des rustines pour qu'on puisse partir vite fait, mais il reste beaucoup de dégâts. Il faudrait vraiment qu'on se pose et qu'on finisse les réparations avant de traverser l'Atlantique.

– Il faut qu'on mette le Camp Jupiter à distance, est intervenu Percy.

Avec ses miettes de gâteau bleu sur le menton, il n'avait pas l'air sérieux, pourtant je savais qu'il l'était.

– Frank a repéré des aigles au-dessus de Salt Lake City. Nous pensons que les romains sont sur nos talons.

– Vous croyez qu'on devrait retourner essayer de convaincre les romains de nos intentions ?, a alors questionné Piper d'une voix inquiète. Peut-être que je n'y suis pas allée assez fort, avec l'enjôlement.

Elle avait l'air de se sentir complètement coupable, pourtant ce n'était pas sa faute. Jason avait l'air d'accord avec moi car il lui a pris la main d'un geste tendre.

– C'était pas ta faute, Pip's. Ni celle de Leo. Ce qu'il s'est passé, c'était l'oeuvre de Gaia, pour monter les deux camps l'un contre l'autre.

– Pourtant, peut-être que si on pouvait leur expliquer que...

– Sans preuve, l'a coupée Annabeth. Et sans savoir ce qui s'est véritablement passé ? Je comprends ton point de vue, Piper, et je ne veux pas avoir les romains à dos, mais tant qu'on n'aura pas découvert ce que trame Gaia, y retourner serait du suicide.

Si Annabeth le disait, c'est que c'était on ne peut plus vrai. Ce que j'ai fait remarquer :

– Si Annabeth le dit, c'est qu'on a tout intérêt à ne pas y retourner.

La blonde a rougi en détournant le regard. Ma confiance aveugle semblait la toucher.

– Elle a raison, a dit Hazel d'une voix un peu tremblante.

Son mal de mer ne semblait pas vraiment s'être atténué, même si nous étions à présent en plein dans le ciel.

– Reyna nous écouterait peut-être, mais certainement pas Octave. Les romains doivent penser à leur honneur. Ils ont été attaqués. Ils vont tirer d'abord et discuter ensuite.

– Vu comme ça..., ai-je marmonné tandis qu'un autre silence pesant s'installait.

Nous sommes restés comme ça, muets comme des carpes, avant que Piper ne rompe le silence d'un ton sec :

– Tu as raison. Il faut qu'on continue. Et pas seulement à cause des romains. Nous devons nous dépêcher.

Hazel a hoché la tête.

– Némésis dit que nous n'avons que six jours pour empêcher que Nico meure et que Rome soit détruite.

Pauvre Nico. Je m'inquiétais pour lui, et je me trouvais stupide. Stupide pour ne pas avoir remarqué qu'il se tramait quelque chose et que mon ami avait disparu. Et maintenant, il était sur le point de mourir, d'après la déesse de la vengeance. Je m'en voulais un peu, tout de même.