Chapitre 34

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Hello les pingouins 🐧 ! Voici ce nouveau chapitre, j'espère que vous aimerez ! 

Et comme toujours merci de lire cette fiction ! 💖

Axelle

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Nous avions tourné en rond un long moment avant d'arriver au Panthéon et de trouver le passage secret. Hazel nous avait fait tourner dans un sens puis dans l'autre, se perdant à cause des trop nombreux sous-terrains dans cette ville.

Puis nous avions finalement atterri devant un grand bâtiment circulaire, sur lequel était inscrit M.AGGRIPA quelque chose. Bien évidemment, Leo n'avait pas pu s'empêcher de plaisanter en demandant si c'était la traduction de ''je te tiens par la barbichette'' en latin. Nous étions entrés, et Leo avait immédiatement trouvé un passage secret. C'est pourquoi nous étions à présent tous les quatre accroupis à côté de la tombe du peintre Raphaël.

– Les romains devaient être petits, a commenté Leo alors qu'il venait d'ouvrir une trappe dans le mur.

Il a lancé un bref coup d'oeil à Frank.

– Tu vas devoir te changer en quelque chose de plus mince pour passer.

– C'est pas gentil !, a répliqué ce dernier, l'air vexé.

– Quoi ?, s'est étonné Leo. Je disais juste...

– Pas grave, l'a coupé Frank. Mais on devrait aller chercher les autres avant d'explorer. C'est ce que Piper a dit.

J'ai soupiré. Le temps d'aller chercher les autres et de revenir, le passage se serrait peut-être refermé, ou alors nous n'aurions plus le temps.

– Ils sont à l'autre bout de la ville, a commenté Leo, en écho avec mes propres pensées. En plus, je ne suis pas sûr de pouvoir refermer cette écoutille. Les rouages sont assez vieux.

– Super, a marmonné le fils de Mars. Comment on sait si c'est dangereux de descendre là-dedans ?

– Il n'y a rien de vivant, a lâché Hazel. En tout cas pas sur les premières centaines de mètres. Le tunnel descend en pente, puis devient plat et se prolonge, en gros, dans la direction du sud. Je ne perçois aucun piège.

J'ai passé ma tête par le trou, n'entendant pas la réponse de Leo et la discussion qui continuait dans mon dos.

– Hou hou !, ai-je crié.

Mon cri a résonné avant de s'estomper petit à petit. Je ne distinguais presque rien devant moi, et j'ai même sursauté en sentant une pression sur mon bras. Heureusement, ce n'était qu'Hazel, qui voulait partir en repérage rapide. Aussi, je l'ai suivie des yeux tant que je pouvais la distinguer, puis j'ai sorti la tête du trou.

Au moment même où je sortais la tête du trou, trois touristes obèses se sont approchés de nous.

– Leo Valdez, a entamé l'un des trois. Comme on se retrouve.

– Des eidolons !, a crié Frank.

Oh, pitié ! Ils ne pouvaient pas nous laisser tranquilles, eux-aussi ? Piper le leur avait fait jurer !

Leo a pointé du doigt le trou par lequel était partie Hazel.

– Ils ne peuvent pas entrer dans le trou.

– D'accord, a enchaîné Frank. Très bonne idée, le souterrain.

Si Frank tombait d'accord avec Leo, alors l'heure était grave. J'allais protester que nous devions attendre Hazel ici, mais les trois touristes possédés se sont mis à hurler :

– À mort Valdez ! À mort !

Aussi, nous avons plongé dans le passage secret sans même nous demander pourquoi, et la porte s'est lourdement refermée derrière nous. Un bon point, les trois eidolons ne pouvaient pas nous suivre. Un mauvais point, nous étions coincés dans le noir presque total. Et un autre mauvais point, nous avons failli nous faire décapiter par Hazel, quand nous l'avons rejointe. Heureusement pour nous que le tunnel était trop étroit pour qu'elle ne puisse manier son épée correctement.

– Qu'est-ce que vous faites là ?, a-t-elle crié, sursautant aussi fort que nous.

Leo a haussé les épaules.

– Désolé, mais on a rencontré des touristes de mauvais poil.

– Ces fichus eidolons, ai-je craché.

Tandis que Leo et Frank racontaient à Hazel ce qu'il venait de se passer, je réfléchissais au meilleur moyen pour sortir d'ici. Malheureusement, le trou par lequel on était entrés ne pouvait pas nous servir. Non seulement la porte s'était refermée sur nous, mais en plus, les trois eidolons devaient nous attendre derrière. Et en face de nous, au bout du tunnel, une porte dorée se détachait sur les murs sombres.

Je me suis approchée de la-dite porte, n'écoutant qu'à moitié ce que racontaient les autres. Il était question des eidolons qui auraient juré de ne pas posséder l'un d'entre nous, pas de nous ficher la paix.

La porte était gravée de cinq cercles, chacun gravé des signes du zodiaque, de chiffres et de lettres grecques.

– Ce sont des lettres grecques, a murmuré Leo juste à côté de moi.

J'ai sursauté et me suis aperçue que les trois autres m'avaient rejointe devant la porte.

– Sans vouloir vous vexer, camarades du Camp Jupiter, c'est trop complexe pour être romain.

– C'est sûr que vous les grecs, vous adorez compliquer, a rétorqué Frank, l'air boudeur.

Je me suis retenue de lui dire qu'on n'était pas là pour parler des complications ou non des grecs.

Pendant ce temps, Leo avait trouvé la solution et tournant les différents anneaux, il entra le chiffre pi et la porte s'ouvrit devant nos mines déconfites.

J'avais toujours su que Leo était doué, très doué même, mais là c'était autre chose.

– Et voilà, bonnes gens ! Ça se passe comme ça chez McLeo !

– J'aime pas McLeo, a marmonné Frank.

– Et moi c'est toi que j'aime pas, ai-je répliqué, assez doucement pour que personne ne m'entende.

J'ai suivi le petit groupe, qui s'est engagé dans la pièce. À l'intérieur, il y avait des dizaines de tables recouvertes de machines dorées. On se serait cru dans le Bunker 9, à quelques détails près. C'était tout à fait le genre d'inventions que pourrait créer Leo.

Leo, Frank et Hazel se sont avancés dans la pièce tandis que je restais sur le pas de la porte, contemplant les lieux. Les trois étaient bien trop loin pour que je distingue ce qu'ils disaient, mais je pouvais voir à leurs lèvres en mouvement qu'ils discutaient.

J'ai profité de ce moment pour observer un peu Leo. Depuis qu'on était partis, il avait considérablement pris du muscle. Ses cheveux étaient encore plus mal peignés qu'à l'ordinaire, lui donnant un style particulier. Il n'était ni grand comme Percy, ni robuste comme Frank, et il n'était certainement pas aussi parfait que Jason, pourtant il était tout autant beau à mes yeux.

Perdue dans mes pensées et dans mes contemplations, je n'ai pas vu l'un des automates se jeter sur Hazel et Frank. Le temps que je réagisse, les deux romains étaient affalés au sol, inerte, et un deuxième automate s'était placé devant moi.

– Tu ne peux pas nous échapper, Leo Valdez. Nous n'aimons pas posséder des machines, mais elles valent mieux que des touristes. Tu ne sortiras pas d'ici vivant. Et ta petite amie non plus.

Il s'est aussitôt tourné vers moi, son casque en forme de tête de loup brillant d'un éclat cuivré. Avant que je ne puisse protester que Leo n'était pas mon petit ami, l'automate a sorti un câble d'acier de sa poitrine, et ce dernier s'est tendu jusqu'à moi. Dès qu'il m'a touchée, j'ai senti une vive douleur me parcourir, et les ténèbres m'ont engloutie.

Décidément, je n'étais pas très utile, à me faire assommer tout le temps !

Le Feu et l'EauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant