Chapitre 52

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Eeeeeeh oui cette fois c'est un véritable chapitre mes ptits loups ! Et j'espère d'ailleurs que vous aimerez vraiment ce chapitre, parce que pour moi il a été le plus beau à écrire depuis le début de cette fiction. J'adore écrire cette fic, hein, mais ce chapitre jusqu'à aujourd'hui c'est le plus beau bébé que j'y ai pondu. Il est pas forcément plus important que les autres, pas forcément plus mouvementé, mais je sais pas, il me plaît. Alors j'espère que vous aimerez aussi ;)

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Leo était vraiment énervé, lorsque nous étions remontés. Il rageait contre la déesse des tempêtes, se plaignant des nombreux dégâts qu'elle avait fait à notre pauvre bateau. Il nous avait fallu trois jours pour tout réparer, à peu près, et maintenant nous étions tous réunis sur le pont de l'Argo II.

Percy et Annabeth, lors de leur escale sur l'île de Mykonos, avaient ramené des glaces à l'italienne pour tout le monde. Seul Frank, intolérant au lactose, n'y avait pas eu droit et devait se contenter d'une pomme. Cependant, ça n'avait pas l'air de le gêner.

J'avais encore du mal à me remettre du changement du romain. Pendant mon coma forcé, il avait grandi, pris en muscle et en assurance. Également, la tension avec Leo s'était apaisée, ils semblaient même amis à présent. Peut-être que le fait que Leo ne coule plus des regards doux à Hazel avait joué, également. Bizarrement, ça me donnait plus confiance en Frank, et j'en venais à l'apprécier comme un ami au même titre que le reste de l'équipage.

– L'Europe, c'est vraiment n'importe quoi, a ricané Leo, me tirant de mes pensées. D'abord on va à Rome pour voir les Marches espagnoles. Maintenant on vient en Grèce pour bouffer de la glace à l'italienne.

– Parce que tu crois que l'Amérique c'est mieux ?, ai-je ri en lui donnant un coup de poing dans l'épaule.

– Silence, Brown.

– Ne me donne pas d'ordre, Valdez.

Du coin de l'oeil, j'ai remarqué que Percy suivait notre échange comme une balle de ping pong qui fait des aller-retours entre les deux côtés de la table. Je m'attendais à ce qu'il fasse une remarque bien sentie, un commentaire acéré, peut-être même à ce qu'il menace Leo, mais rien. Peut-être Annabeth le surveillait-elle de près, et il ne devait pas vouloir se la mettre à dos.

– Alors, a lancé Piper, coupant court à mes réflexions.

Elle a donné un coup de menton vers l'île scintillant sur la mer, quelques centaines de mètres devant nous.

– L'île de Délos est juste en face du port. La terre natale d'Artémis et Apollon. Qui y va ?

– Moi, a répondu Leo.

Sa réponse était beaucoup trop rapide pour être normale, et je n'ai pas dû être la seule à le remarquer car le reste de l'équipage l'a dévisagé.

– Qu'est-ce qu'il y a ? Je suis diplomate, tout ça.

Leo, diplomate ? Rien que d'y penser, j'avais envie de rire. Mais alors pourquoi mentait-il ?

– Frank et Hazel se sont portés volontaires pour m'accompagner.

– Ah bon ?, a demandé Frank en fronçant les sourcils, sa pomme à mi-chemin entre sa bouche et le vide. Je veux dire, oui, c'est exact.

Ah. Clairement, il y avait anguille sous roche.

– Leo, tu n'aurais pas fait un rêve là-dessus ?, a interrogé Hazel.

Ça aurait expliqué pourquoi il s'était précipité pour débarquer, et aussi pourquoi Frank avait l'air interdit.

– Si, a dit Leo. Enfin... non. Pas exactement. Mais... faites-moi confiance sur ce coup, les gars. Il faut que je parle à Apollon et à Artémis. J'ai une idée que je dois leur soumettre.

Le Feu et l'EauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant