Le Feu et l'Eau

Chapitre 40

Salut les pingouins 🐧 ! J'espère que vous êtes contents, car avec le problème cité à la partie d'avant, j'ai tout réécrit ce chapitre à partir de mon ordinateur (ce qui m'a pris très exactement 45 minutes). Aussi, j'espère qu'il vous plaira !

Comme toujours, je vous remercie pour tout ! 💖

Axelle

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Leo était assis sur le bord de mon lit, silencieux. Quant à moi, je sentais mes joues rougir de plus en plus, en souvenir du baiser que nous avions échangé avant que je ne sombre dans le coma.

Étais-je vraiment tombée dans un coma artificiel dû à Héra ? Je n'arrivais pas à me remettre de cette idée.

– Mila ? Est-ce que, euh... tout va bien ?

J'ai hoché la tête.

– À propos de hier soir...

– Hier soir ?, a demandé Leo en fronçant les sourcils.

Évidemment. J'avais l'impression de n'avoir dormi qu'une nuit, mais j'avais dormi plusieurs jours. Ce qui, pour moi, s'était passé la veille, datait en réalité de plus loin dans le temps.

– Je veux dire... l'autre soir...

Il a semblé lire dans mon regard le sujet que je voulais aborder, et il a rougi à son tour.

– Ouais, euh... je suis vraiment désolé de t'avoir embrassée, Mika. Je crois que j'étais un peu perturbé par... tout ce qu'il venait de se passer. Excuse-moi, vraiment.

Je lui ai pris la main doucement, refoulant les larmes qui me montaient aux yeux. Regrettait-il vraiment tant que ça notre baiser ?

– C'est pas grave. Je ne t'en veux pas. Je...

Comme la fois précédente, je ne sais pas lequel de nous deux s'est jeté sur l'autre, mais une demi seconde plus tard, nous nous embrassions avec passion, avant de nous détacher l'un de l'autre subitement. Et, comme la fois précédente, une vive douleur m'a transpercé la bouche, et des cloques se sont formées sur mes lèvres.

– Excuse-moi, a murmuré Leo, se mordant la lèvre inférieure d'un air coupable.

– Non ne t'excuse pas. S'il te plaît.

– Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, à continué le garçon. Je ne pensais pas que... Bon sang, Mila, tu m'avais tellement manqué !

Il m'a serrée dans ses bras et j'ai souri. Puis, prenant mon courage à deux mains et ne sachant pas vraiment ce que je faisais ni pourquoi je le faisais, j'ai pris son visage entre mes doigts et je l'ai embrassé doucement sur les lèvres.

– Mais... mais qu'est-ce que...

– Chut, ai-je répondu en relâchant mon étreinte sur Leo. Toi aussi tu m'avais manqué, Leo.

Je me suis redressée et j'ai repoussé la couverture au-dessus de mes jambes. Je sentais à peine les cloques sur les lèvres, elles commençaient déjà à disparaître.

J'ai étouffé un cri. Mes jambes ! Elles étaient encore plus maigres que dans mon souvenir !

– Mais... mais... qu'est-ce qui est arrivé à mes jambes ?, ai-je bafouillé, choquée.