Chapitre 36

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Salut les pingouins 🐧 ! Je suis vraiment désolée, décidément, je suis incorrigible ! J'ai complètement oublié de poster hier (je suis rentrée chez moi plus tard que prévue, avec la crève), pour la peine vous aurez droit à un deuxième chapitre bonus aujourd'hui et un demain puis celui de mercredi !

Comme d'habitude, j'vous aime ! Merci pour tout ! 💖

Axelle

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Ça a été long, et laborieux, mais nous avons finalement réussi à regagner le soleil. Après que Frank soit passé par le chemin foré par la vis hydraulique, elle-même activée par la sphère, Gleeson Hedge a canardé le passage depuis ses balistes, et nous avons pu sortir. Nous avons alors rejoint Percy, Jason et Piper, qui se trouvaient au beau milieu du Colisée. Ils étaient armés, un peu cabossés, mais vivants. Et il n'y avait plus aucune trace des deux géants jumeaux.

– Vous êtes vivants !, a crié Percy en nous voyant descendre de l'Argo II.

Il m'a serrée dans ses bras et j'ai failli étouffer.

– J'ai eu tellement peur, a-t-il chuchoté dans mon oreille avant de me relâcher. Les géants prétendaient que vous étiez prisonniers. Qu'est-ce qui vous est arrivé ?

Tandis que Leo expliquait rapidement nos péripéties et son plan de malade, j'ai observé l'endroit dans lequel nous nous trouvions.

Je n'aurais jamais pensé voir le Colisée en vrai, un jour. Même s'il n'en restait que des ruines, l'édifice était imposant. Et aménagé de la sorte, comme dans les temps antiques, il l'était encore plus.

En me tournant, je me suis aperçue que quelqu'un m'observait. Un garçon aux allures de fantômes, à la peau blafarde et aux vêtements sombres.

– Nico !, ai-je crié.

Je me suis précipitée vers lui et je l'ai serré dans mes bras.

– J'ai eu tellement peur !

Je l'ai relâché rapidement tandis qu'il esquissait un sourire qui ressemblait plutôt à une grimace.

– Tu m'as manqué aussi, Mila.

Je sentais le regard inquisiteur de Percy sur nous, et celui interrogateur de Leo, mais je n'y ai pas prêté attention. J'étais heureuse de revoir mon ami, ils n'allaient pas m'enlever ce moment de bonheur.

Le sol a soudain tremblé sous mes pieds et je me suis tournée vers les autres.

– On parlera à bord, a dit Hazel. On a intérêt à décoller tant que c'est encore possible.

– Je suis plutôt d'accord, ai-je renchéri, pas rassurée du tout.

Le sable passait sous l'arène, il y avait donc un risque pour que nous fassions de même, si nous ne partions pas de là.

Nous nous sommes dépêchés de remonter à bord, et Leo a aussitôt fait décoller le navire.

Après avoir mis le cap vers le parking indiqué par Dionysos, Hazel a demandé le silence pour que Nico puisse expliquer ce qu'il avait trouvé. Il a d'abord commencé par nous remercier de l'avoir sauvé, et Hazel et moi avons échangé un regard entendu. Il était inutile de lui dire que l'équipage avait douté de sa loyauté envers les dieux.

Cependant, Percy a lancé, l'air fâché :

– Tu as toujours su pour les deux camps. Tu aurais pu me dire qui j'étais dès le premier jour de mon arrivée au Camp Jupiter, mais tu ne l'as pas fait.

Le Feu et l'EauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant