Chapitre 8

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Hello les pingouins ! Voilà ce nouveau chapitre, j'espère que vous aimerez !

Comme toujours, je vous remercie de lire cette fiction ! 💖

Axelle

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Je me tenais, debout, dans ce qui semblait être une salle de repos. Le reste du bâtiment, que j'apercevais à travers la porte ouverte, semblait être un atelier de mécanicien.

– C'est drôle, a fait une voix de femme, me faisant sursauter.

Derrière moi se tenait un petit garçon de sept ou huit ans. Il avait des cheveux bruns et bouclés, des yeux marrons rieurs et un air de lutin avec ses oreilles pointues. Il lui manquait une dent de devant. Malgré la différence d'âge, je n'ai eu aucun mal à reconnaître le nouveau, Leo Valdez. Quant à la femme qui avait parlé, il était indéniable qu'il s'agissait de sa mère. Mêmes cheveux, mêmes yeux, même corpulence frêle...

– J'étais sûre de les avoir, a continué la femme, qui semblait chercher quelque chose dans ses poches – des clés, peut-être ?

Elle a souri à son fils et son regard m'a traversée, littéralement. Ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose : ce n'était pas réel, je me trouvais dans un rêve. Mais pourquoi rêvais-je de Leo et de sa mère ?

– Attends-moi là, mijo, a marmonné la jeune femme. J'en ai pour une minute.

Elle est sortie de la salle de repos, et la porte s'est fermée derrière elle. Soudain, il y a eu un bruit de chute, et Leo s'est inquiété :

– Maman ?

Il a tapé contre la porte, tentant de l'ouvrir, mais elle était fermée à double tour. Il a alors tapé contre le mur, des petits coups, comme s'il tentait de faire passer un message.

– Maman !

– Elle ne peut pas t'entendre, a alors dit une voix que je ne connaissais que trop bien.

Je me suis retournée vivement, de même que Leo, pour m'apercevoir que j'avais raison. La femme de terre endormie de mon rêve se trouvait là, debout dans une robe de terre noire. Gaia.

– Tià ?, a demandé Leo de sa petite voix fluttée.

La femme a ri, de son rire d'endormie.

– Je ne suis pas ta gardienne. C'est juste un air de famille.

– Qu'est-ce que vous voulez ? Où est ma mère ?

Je dois le reconnaître, pour un gamin de huit ans, il avait une sacré assurance et un sacré regard de dur à cuire. Mais mon instinct me criait que ça n'allait pas bien se terminer.

– Ah, fidèle à sa maman, a murmuré Gaia. C'est bien. Mais tu vois, moi aussi j'ai des enfants... et à ce que je comprends, tu te battras contre eux un jour. Quand ils essaieront de me réveiller, tu les en empêcheras. Je ne peux pas permettre cela.

– Je ne vous connais pas, a craché le petit Leo d'un ton de défi. Je ne veux me battre contre personne.

– Sage décision. Je ne peux pas encore te tuer. Les Parques s'y opposent. Mais elles ne protègent pas ta mère et ne peuvent pas m'interdire de te briser le mental. Souviens-toi de cette nuit, petit héros, lorsqu'ils te demanderont de t'opposer à moi.

Leo, bien campé sur ses petites jambes, faisait face à l'étrange somnambule avec un air buté.

– Laissez ma mère tranquille !, a-t-il crié alors que Gaia lui riait au nez.

Le Feu et l'EauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant