Une découverte stupéfixante - 1

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Note : Nous attaquons un nouveau chapitre, et l'action va commencer à se précipiter. J'espère que cette histoire vous plaît - je n'ai encore eu aucun retour alors que ça doit faire environ deux semaines que je poste un chapitre tous les jours, donc je vous avoue que je commence un peu à avoir l'impression de parler dans le vide. XD
Du coup, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à voter sur cette fic si elle vous plaît ! C'est vraiment important pour la motivation des autrices/traductrices. ^^

 L'image qui ouvre ce chapitre appartient à McGray sur DeviantArt : The Slytherin Common Room.

Bonne lecture ! 

Une découverte stupéfixante

Le dragon était immense. Plus grand que tous ceux que Harry avait vus, s'élevant du sol comme une montagne verte ; ses ailes jetaient des ombres qui plongeaient le château dans l'obscurité. Il rugit et des flammes surgirent de sa bouche grand ouverte.

On va tous brûler, pensa Harry. Je vais devoir le tuer. Mais comment tuer un dragon ?

Peeves volait en cercles au-dessus de Harry.

« Oh, Potty, Potty ! Tu n'aurais pas dû le chatouiller ! » caqueta-t-il.

Je ne l'ai pas chatouillé ! voulut crier Harry, mais sa gorge était sèche et aucun son n'en sortit. Malefoy se retrouva soudain à côté de lui. Il tira sur sa manche.

« La porte, Potter, dit-il avec urgence. Il faut qu'on arrive à la porte ! »

Harry regarda son visage pâle ; ses yeux gris étaient sombres. Des flocons de neige fondaient dans ses cheveux. Il retrouva sa voix.

« Je ne peux pas. Je ne peux pas fuir. Il faut que je tue le dragon.

— Ce n'est pas un dragon ! »

Malefoy était près de lui mais sa voix semblait venir de très loin.

« Sors, Potter ! »

Si, c'est un dragon. Mais quand Harry se retourna, le dragon avait disparu. A sa place se tenait Voldemort.

« Non. Tu es mort », lui dit Harry.

Mais il essaya quand même de prendre sa baguette. Il ne parvint pas à la trouver. Il fouillait ses poches désespérément, mais la baguette n'y était pas. Il se rendit compte que ses mains tremblaient.

Voldemort l'avait rejoint. Ses longs doigts blancs agrippèrent son cou.

« Tu es mort ! » hurla Harry.

Les yeux rouges de Voldemort brûlaient.

« Dis-moi, Harry Potter, dit-il alors que ses doigts se refermaient et que Harry ne pouvait plus respirer. Dis-moi quel est ton dernier vœu. »

Il faut que je réponde, pensa Harry alors que tout devenait flou. C'est important. Il faut que je réponde. Qu'est-ce que je veux ?

« Harry ! »

Harry respira d'un coup et ouvrit les yeux. Les draps s'étaient enroulés autour de son corps et de la sueur dégoulinait sur son front ; son cœur battait à tout rompre. Il se débattit pour se libérer.

Ron se tenait devant lui. Son visage constellé de taches de rousseur semblait pâle dans le clair de lune. Ce devait être le milieu de la nuit.

« Ça va, vieux ?

— Ouais. »

Sa voix se brisa. Il s'éclaircit la gorge et se redressa un peu.

« Ça va, c'était juste... un rêve.

— Oh. Bon, habille-toi. »

Harry remarqua que Ron portait une robe de chambre.

« Qu'est-ce... ?

— Les Gallions, Harry. Le tien et le mien ! Regarde ! »

Harry regarda sa table de nuit ; son Gallion y était, brillant faiblement. J'aurais dû le mettre sous mon oreiller. Rejetant ses couvertures, Harry ramassa le Gallion. Il disait Cachots de Serpentard. Maintenant..

Son cœur rata un battement. Un problème dans les cachots. Est-ce que les Mangemorts sont là ? Est-ce qu'ils sont venus pour Malefoy ? Le rêve semblait d'encore plus mauvais augure maintenant. Harry attrapa sa robe de chambre et trouva ses chaussons. Peut-être que je devrais m'habiller. Je ne peux pas me battre contre des Mangemorts en chaussons. Mais il n'y avait pas le temps, décida-t-il.

« Je réveille les autres ? »

Ron regardait le lit de Neville, qui ronflait légèrement.

« Non. Non, viens, c'est tout. »

Moins il y aurait de gens, moins de gens risquaient d'être blessés. Ils se faufilèrent dehors et dévalèrent les escaliers. Ils manquèrent de percuter Hermione sur la dernière marche.
Elle portait sa cape, et ses cheveux étaient tirés en arrière en une sorte de chignon emmêlé sur le haut de son crâne. Elle se frotta les mains nerveusement. Sa baguette était sortie.

« Je venais vous chercher. »

Elle chuchotait, mais sa voix semblait terriblement forte dans le silence de la salle commune.

« Mon Gallion s'est allumé.

— Ouais, les nôtres aussi », dit Ron.

Derrière Hermione, Parvati Patil tremblait. La lumière de la cheminée éclairait son visage. Harry vit que ses yeux étaient rouges.

« Le tien aussi ? » demanda-t-il.

Elle secoua la tête.

« Non. Mais Lavande a disparu !

— C'est vrai. Elle dormait ici tout à l'heure, ajouta Hermione, mais elle est partie maintenant. »

Harry grimaça. Ils s'étaient arrêtés dans les escaliers, perdant du temps.

« Venez, dit-il en prenant le chemin du portrait. On va voir ce qui se passe et retrouver Lavande. »

Ils le suivirent en silence. Harry marchait devant, de plus en plus rapidement. Le château était désert ; leurs pieds revêtus de chaussons ne faisaient presque pas de bruit. Ils dévalèrent d'innombrables volées d'escalier pour aller vers les cachots. Ils n'avaient jamais semblé aussi loin qu'aujourd'hui. Ils ne rencontrèrent personne en chemin, mais quelques portraits leur lancèrent des regards hautains et l'un d'entre eux cria « plus vite ! ».

Quand ils arrivèrent dans le couloir éclairé par des torches qui menait à la salle commune de Serpentard, ils avaient tous le souffle court. De la lumière venait de l'autre bout et Harry comprit que la porte de la salle commune était ouverte. Il se précipita en avant, la baguette à la main.

Il fit irruption dans la pièce mal éclairée, s'attendant à tomber sur des Mangemorts. A la place, il trouva de la fumée ; une fumée grise et épaisse qui emplit ses narines et lui chatouilla la gorge. Quelqu'un poussa un juron, quelqu'un d'autre cria, et soudain la fumée se dissipa si soudainement que Harry aurait cru l'avoir rêvée.

Hermione était derrière lui, sa baguette toujours pointée vers le plafond. Elle devait avoir fait disparaître la fumée par magie.

La salle commune était vide et aussi austère et froide que Harry s'en souvenait, avec des lampes vertes, des fauteuils en cuir et un plafond très bas. La porte sur leur gauche était ouverte et Blaise Zabini en émergea, la fumée s'engouffrant derrière lui comme un voile de brouillard. Il toussait et jurait, et il semblait porter un sac ou quelque chose en travers de son épaule. Un petit garçon, réalisa Harry avec horreur. C'était un petit garçon.   

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