Le dernier vœu - 5

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« Peut-être qu'il faudrait qu'on soit plus, dit Harry.

— Harry, tout le monde est parti. »

Harry regarda autour de lui. Hermione avait raison. Quelques professeurs attendaient près du portail. McGonagall regardait de leur côté avec impatience. 

« Avec juste quelques-uns d'entre nous encore ici, dit Hermione, elle a dû nous entendre. Si Malefoy était dans le château, ça aurait marché. Et en ce qui concerne ta théorie, la Salle a eu largement l'occasion de tuer Malefoy, mais elle ne l'a jamais fait. Donc je ne pense pas que tu aies raison là-dessus.

— Ouais, c'est vrai. »

Harry se mordit douloureusement la lèvre. 

Au revoir, Potter

« Venez, dit-il, avant que McGonagall nous jette un Accio. »

Ils se dépêchèrent d'atteindre le portail. Les deux seules autres personnes qui restaient dans le parc étaient McGonagall et Ginny.

« Il y a un problème ? demanda McGonagall.

— Non, se dépêcha de répondre Harry avant que Ron et Hermione puissent parler de Malefoy. 

— Si, il y en a un ! dit Ginny.

— Miss Weasley, gronda McGonagall. Ça suffit. »

Ron fronça les sourcils en regardant sa sœur.

« Qu'est-ce qui va pas ? »

Elle leva les yeux vers lui, visiblement perturbée. 

« Les chevaux d'Hagrid ont disparu quand il leur a fait passer le portail. Et la plante de Neville aussi.

— Eh bien, c'est... »

Ron regarda le livre que sa sœur serrait contre sa poitrine.

« Qu'est-ce que tu as là ? Oh, Ginny, peu importe ce que c'est, ça ne vaut pas de rester ici.

— Viens. »

Hermione passa son bras autour des épaules de Ginny et la fit franchir le portail. Le livre était toujours dans ses mains mais Ginny dit :

« Je ne peux pas regarder ! Je ne peux pas regarder ! »

Elle fourra le livre dans les mains d'Hermione et ferma les yeux.

« Vas-y, toi, regarde ! Est-ce qu'il y une lettre à l'intérieur ? »

Perplexe, Hermione se mit à chercher dans le livre. 

« Hmm, je ne... Oh, la voilà. C'est de... Gwenog Jones ? »

Ginny poussa un cri perçant qui déchira les nuages. 

« C'est réel ! Ron ! C'est réel ! »

Ron se précipita auprès d'elle. 

Ce qui nous laisse McGonagall, pensa Harry. 

Ron arracha la lettre des mains de sa sœur et la lut en diagonal.

« Un essai. Pour les Harpies. Punaise. »

Il avait vraiment l'air sous le choc.

« Le professeur Slughorn lui a parlé de moi et lui a montré des enregistrements sur Multiplettes! Tu arrives à y croire ?

— Punaise ! s'écria à nouveau Ron. »

Il éclata de rire et souleva Ginny du sol, la faisant tourbillonner dans ses bras. McGonagall souffla.

« Eh bien, au moins il y a une personne d'heureuse aujourd'hui.

— Nous reviendrons bientôt, Professeur, dit Harry. J'en suis sûr. »

Elle lui sourit.

« Ah, et bien, si vous en êtes certain, ça doit être vrai. »

Va t'en. S'il te plaît, va t'en.

Elle se mit en marche. Un pas, et puis un autre, et elle avait passé le portail. Harry poussa un soupir de soulagement.

« Est-ce que tu as entendu ça, Harry ? disait Ron. Ma petite sœur ! Qui va faire un essai pour les Harpies de Holyhead !

— C'est génial, dit Harry. »

Il devait y avoir quelque chose dans sa voix qui attira l'attention de tout le monde. Ron s'arrêta de sourire.

« Harry ?

— On devrait y aller, Harry, dit Hermione. »

Harry secoua la tête.

« Il faut que je vérifie qu'il n'est pas à l'intérieur. »

Les yeux d'Hermione s'agrandirent d'inquiétude. 

« Qui est à l'intérieur ? »

McGonagall regarda le château et fit un pas en avant, comme pour pénétrer à nouveau dans le parc. Harry grimaça quand elle se cogna à la barrière invisible. Elle le regarda fixement, choquée.

« Potter ? Qu'est-ce que vous faites ?

— Il pense que Malefoy est à l'intérieur, dit Ron. Mais ce n'est pas possible, Harry. »

Au revoir, Potter

« Il faut que je vérifie. Je reviens de suite.

— Harry, non ! »

Hermione sortit sa baguette et lança divers sortilèges sur la barrière. Ça ne changea rien.

« Laisse nous rentrer ! On ira avec toi !

— Je vais m'en sortir, Hermione.

— Vous n'en savez rien, Potter, dit McGonagall. »

Elle avait sorti sa baguette elle aussi. 

« La magie fait n'importe quoi ; elle est complètement dévoyée de son but premier. Elle pourrait se précipiter pour remplir tous vos vœux. Il est même dangereux de penser. Si quelqu'un est toujours dans le château, nous enverrons des experts du Ministère pour aller le chercher. Sortez, Potter ! »

Sors, Potter, lui avait crié Malefoy dans son rêve, mais Harry ne pouvait pas partir. Il fallait qu'il tue un dragon. 

« Je suis désolé, Professeur. Je ne peux pas attendre si longtemps. »

Il leur tourna le dos.

« Harry ! »

Le cri désespéré de Ginny fut suivi par d'autres « Harry » et « Potter ». Derrière lui, la nuit s'illumina de sortilèges. Ils ne peuvent pas rentrer. Pas si je ne les laisse pas faire

Harry serra de toutes ses forces le Gallion dans sa main et courut vers le château.  

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Je préfère vous faire remarquer que si vous m'assassinez de frustration parce que Drago n'est toujours pas là, vous n'aurez pas la suite. XD

À vendredi ! ^^

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