Une découverte stupéfixante - 3

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Note : bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien, que cette histoire vous plaît, que le début d'année vous est doux. ^^ 
J'ai commencé à publier une autre fanfic HP : ça s'appelle Jour de chance, et c'est aussi la traduction d'une fic de Faithwood, alors si celle-ci vous plaît, je vous la recommande. 
Pour Jour de chance, la publication pour le moment ça sera un chapitre tous les dimanches. 
Ici par contre, j'essaie d'updater tous les jours, comme vous l'avez peut-être remarqué. ^^ 
Dans tous les cas, j'ai bien l'intention de poster pas mal d'histoires dans un futur proche, donc je ne saurais que trop vous conseiller de vous abonner à ce compte si ce que j'aime vous plaît. 

Bonne lecture ! 

Une découverte stupéfixante - Partie 3

Les autres élèves de Serpentard se tenaient dans l'ouverture de la porte, et quelques-uns étaient dans la pièce avec eux. Théodore Nott se tenait à la porte, les bras croisés. Ils étaient tous en train de les regarder et d'écouter ce qu'ils disaient.

« Vous n'avez rien entendu avec que Lavande arrive ? » demanda Harry à l'assemblée.

Ce fut Nott qui répondit :

« On est dans les cachots, Potter. Les murs sont épais et on dormait.

— Ce n'était pas un reproche », dit Harry.

Ils ne le croyaient probablement pas.

« J'aimerais juste savoir comment le feu a démarré. »

Personne n'avait de réponse à ça. Harry regarda Lavande à nouveau.

« Tu n'as vu personne d'autre ? Dans les couloirs ? La salle commune ? »

Lavande secoua la tête.

« Désolée, Harry.

— Ne le sois pas. »

Il ne put s'empêcher de lui sourire un peu.

« Tu as été plutôt géniale. »

Lavande rayonna et Théodore Nott fit demi-tour et sortit de la pièce. Harry pensait qu'il n'était pas très content qu'une Gryffondor se soit pointée dans leur salle commune au milieu de la nuit pour sauver des élèves qui auraient pu brûler vif sans qu'aucun Serpentard ne le remarque. Et apparemment, Lavande avait un peu joué les tyrans avant. Il lui sourit à nouveau, fier d'elle.

« Personne n'a été brûlé, hein ? Les lits ont l'air en bon état.

— Quelques rideaux avaient pris feu, mais on les a éteints à temps. Je crois que les première année ont juste respiré beaucoup de fumée.

— Toi aussi, dit Harry. Tu devrais probablement aller... »

Parvati lui coupa la parole.

« Mais Lavande, qu'est-ce que tu faisais au quatrième étage au milieu de la nuit ? Toute seule ?

— Ce n'est pas tes affaires. »

Elle se libéra de la prise de Parvati.

« Ce qui est important c'est que j'ai été là. »

Harry aurait voulu rappeler que le but des patrouilles de l'A.D. était d'empêcher que les élèves se baladent seuls au milieu de la nuit, ce qui voulait dire qu'ils devaient respecter cette règle eux aussi, mais Lavande n'avait pas tort. Qui sait ce qui aurait pu se passer si elle avait été en train de dormir comme tout le monde ? Et elle n'avait vraiment pas besoin de se faire disputer en ce moment.

Et puis, il pensait qu'il savait peut-être comment Harper avait atterri dans la tour de Gryffondor la dernière fois. Peut-être que Lavande lui avait donné le mot de passe. Peut-être que ce n'était pas par hasard qu'elle avait trouvé Harper au quatrième étage. Peut-être qu'ils s'étaient donné rendez-vous. Après tout, l'amour était dans l'air.

« Mais on ne doit pas... » commença Parvati.

Harry intervint :

« Parvati, tu veux bien emmener Lavande à l'infirmerie ? »

Parvati pinça les lèvres mais hocha la tête. Lavande eut l'air de vouloir se plaindre, mais à la place, elle se mit à tousser violemment. Parvati la tira vers la sortie et elle la suivit, l'air résignée.

Quelques moments plus tard, Slughorn fit son entrée dans la pièce. Il était transpirant et haletant, son bonnet de nuit chancelait sur le sommet de son crâne et sa robe de chambre en velours volait en tous sens autour de lui. Il ne pouvait pas s'arrêter de dire :

« Oh seigneur. Oh seigneur. »

Il repéra Harry.

« Oh seigneur ! Harry, mon cher garçon ! »

Il glissa en atteignant Harry, manquant de les faire tomber tous deux au sol.

« Oh seigneur ! dit-il encore en rajustant son bonnet de nuit.

— Je ne crois pas que quiconque soit sérieusement blessé », dit Harry.

Il aurait voulu que Slughorn se calme. Quelques-uns des élèves les plus jeunes qui étaient restés derrière commençaient à avoir l'air très nerveux, comme si la panique de Slughorn était contagieuse. Le professeur regardait autour de lui, choqué.

« Comme est-ce que c'est arrivé ? »

Il couva Harry d'un regard mouillé.

« Oh, nous avons tellement de chance de t'avoir avec nous, Harry Potter.

— Je n'ai rien fait du tout », répondit Harry machinalement.

Il était en train de se rappeler qu'il voulait examiner pourquoi le sol était si glissant.

« C'est Lavande Brown qui a éteint le feu. Et les élèves de Serpentard. »

Il se pencha et toucha le sol de sa baguette tandis que Slughorn affirmait qu'il avait toujours su qu'Oléande Brown était une sorcière brillante.

« Lavande », rectifia Harry.

Il mit un genou au sol et utilisa le bout de sa baguette pour décoller un morceau du magma noir et carbonisé qui tapissait le sol. C'était gras et collant.
Il était toujours par terre quand McGonagall arriva. Si elle trouva bizarre de le voir à genoux, elle n'en montra rien. Elle regarda autour d'elle, s'appuyant lourdement sur sa canne. Ron et Hermione étaient derrière elle et Harry aperçut Malefoy et Blaise dans le couloir. Slughorn dit :

« Minerva ! Oh seigneur ! »

Et Hermione se dépêcha de rejoindre Harry.

« Harry, c'est quoi ? »

Il se releva, les sourcils froncés.

« De la cire, je pense.

— De la cire à bougie ? » demanda McGonagall avec brusquerie.

Elle sortit sa baguette et murmura :

« Lumos. »

Un rai de lumière éclaira le sol.

« Là ! dit Hermione en montrant la fenêtre du doigt. Regardez ! »

McGonagall s'élança en avant, oubliant apparemment de boiter. Il y avait maintenant trois Strangulots qui flottaient dehors dans le lac. Ils avaient l'air d'être collés à la vitre, les regardant avec des grands sourires. McGonagall tapota la vitre de sa canne et ils s'en allèrent, laissant une traîne de bulles dans leur sillage. La baguette de McGonagall illumina le sol sous la fenêtre.

« Des bougies », murmura-t-elle.

C'était vrai, il y avait une pile de bougies à moitié consumées sur le sol. Maintenant que la pièce était mieux éclairée, Harry remarqua qu'il y avait de la cire fondue et brûlée partout.

« Des tas de bougies, dit-il.

— Mais alors... »

Slughorn regardait les restes des bougies.

« C'était certainement un accident. Les petits ont dû faire apparaître tout un tas de bougies...

— Ce sont des première année, Horace, dit McGonagall.

— Ça peut arriver ! insista Slughorn. J'ai conjuré une méduse sans faire exprès quand j'avais douze ans.

— Peut-être bien, mais ça, ce n'est pas une méduse, dit McGonagall, la mâchoire crispée. Toute cette cire. Quelqu'un a dû conjurer des centaines de bougies. »

Harry regarda Hermione.

« Est-ce que les première année savent quelque chose ? »

Elle secoua la tête.

« Ils étaient tous conscients quand on a quitté l'infirmerie et aucun d'entre eux n'a seulement vu le feu. Ils étaient profondément endormis.

— Je sais pas comment c'est possible, commenta Ron. Des centaines de bougies allumées. On devait y voir comme en plein jour.

— Peut-être qu'ils mentent. Ou bien le choc les a fait oublier. »

Slughorn se tordit les mains, l'air peu satisfait.

« C'est sûrement un accident. »

Harry balaya la pièce du regard, réfléchissant. Les gamins avaient été évacués en urgence, ils devaient avoir laissé toutes leurs affaires derrière.

« Et bien, dit-il, on peut vérifier et voir s'ils ont conjuré quelque chose ou pas. »

Il se concentra et cria :

« Accio baguettes ! »

Cinq baguettes volèrent vers lui, venues de toutes les directions. Harry en attrapa trois, mais les deux autres tombèrent au sol. Ron et Hermione se baissèrent pour les ramasser. Ils sortirent leurs baguettes et jetèrent un Prior Incantato presqu'en même temps. Des formes argentées s'élevèrent dans les airs : des livres, du parchemin et des plumes. Bientôt les baguettes arrêtèrent de régurgiter des sorts et Harry leur en donna une de plus à chacun et jeta le sortilège sur celle qui lui restait. D'autres livres argentés, des plumes et même quelques coussins volèrent vers le plafond. Mais il n'y avait pas de bougies. McGonagall regardait le plafond où les formes brillaient faiblement.

« Ils travaillaient sur les sortilèges de lévitation. »

Elle leva sa baguette et murmura « Deletrius. Les formes disparurent.
Slughorn suivit son regard. Il n'était visiblement pas heureux, mais n'était pas prêt à abandonner.

« Minerva, je sais que tu as tes théories... »

Elle lui jeta un regard froid et il se hâta de poursuivre :

« Mais ces enfants sont jeunes. Peut-être que l'un d'eux ne maîtrise toujours pas bien sa magie, et ça a donné ça.

— Ils sont trop vieux pour faire de la magie accidentelle sans baguette dans ces proportions, et trop jeunes pour conjurer des objets avec des sortilèges.

— Certes ! s'écria Slughorn. Mais... c'est peu probable, je suis d'accord, mais pas impossible. Disons que l'un d'eux a peur du noir, ou de ces affreux Strangulots, et qu'il a vu les bougies qui flottent dans la Grande Salle. Il est possible qu'il ait été à moitié endormi, très perturbé, qu'il ait manqué de contrôle et qu'il se soit protégé sans s'en rendre compte. »

McGonagall jeta un coup d'œil aux élèves qui trainaient toujours à la porte ou dans le couloir.

« Est-ce que quelqu'un a vu quelque chose ? »

Quelques personnes secouèrent la tête.

« Peterson a peur du noir », dit l'un d'entre eux en désignant la fenêtre.

Harry ne le connaissait que de vue et pensait que c'était peut-être un préfet.

« C'est son lit, là. Il a peur de tout. »

Le rictus sur son visage était digne de Malefoy. Ce dédain exagéré faillit faire rire Harry, sans qu'il sache pourquoi. Peut-être que c'était une sorte de nostalgie bizarre. Il regarda vers le couloir, espérant apercevoir Malefoy, mais il n'était plus là. McGonagall observa le garçon qui avait pris la parole un moment avant de dire :

« Vous devriez tous retourner dans vos dortoirs. Il est trois heures du matin. »

Quelques-uns s'en furent aussitôt, d'autres hésitèrent, certains regardèrent Harry, Ron et Hermione avec reproche.

« Vous trois aussi », ajouta McGonagall en regardant Harry.

Il s'y était attendu. Il aurait préféré rester, entendre d'autres théories, savoir si le château allait être fouillé, juste au cas où. Pourquoi quelqu'un aurait-il voulu mettre le feu au dortoir des première année, Harry n'en avait pas la moindre idée, mais ça ne voulait pas dire qu'on devait classer l'affaire comme Slughorn avait l'air de le vouloir. Harry était à moitié tenté de suggérer qu'on lance un Prior Incantato sur les baguettes de tous ceux qui se trouvaient au château, mais il savait que ce n'était pas raisonnable.

Il ne dit rien, se contenant de hocher la tête. Désobéir à McGonagall devant tout un tas de Serpentard n'était pas quelque chose qu'il voulait faire. 

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