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Point de vue Ken

Elle s'est enfin endormie. Et s'est arrêtée d'avoir aussi faim de moi.

J'ai plus l'habitude, de tenir une nuit complète de baise. Mais apparemment, elle a rapidement retrouvé la sienne. Ou avait envie de rattraper son retard.

Et pourtant, j'y ai mis le paquet, vous pouvez me croire. Je croyais avoir mal entendu quand elle a râlé après mon soi-disant romantisme. Mais j'ai compris, madame ne voulait pas de ma douceur. Que je pensais pourtant être de bon ton. Je voulais pas la brusquer, je voulais faire les choses bien.

Je vais pas mentir, ça m'a absolument pas dérangé, d'y aller un peu plus fort. J'y ai pas tout mis d'un coup non plus. Mais j'ai obéi à ses ordres, qui ont eu un effet électrisant sur mon organe vital. Le vrai je veux dire. Il s'est emballé, à la seconde où j'ai compris que c'est elle qui ferait de moi ce qu'elle voulait ce soir.

Pour tout vous avouer, j'ai rien compris. Je me suis très vite retrouvé sur le dos, Justine m'enfourchant fougueusement. Elle a commencé par m'embrasser, puis est descendue le long de ma mâchoire jusque dans le cou, est passée par mes tétons qu'elle a mordillé puis léché l'un après l'autre avant de laisser l'extrémité de sa langue courir le long du creux du nombril avant de s'arrêter pile où il fallait.

Elle en a fait ce qu'elle voulait un long moment, absolument pas gênant, avant de me réclamer une capote que j'ai vite trouvée sous mon pieu.

Elle l'a déroulée sur mon membre en feu puis l'a amené jusqu'à son intimité trempée.

Le premier passage l'a faite gémir faiblement. Et à mesure qu'elle a augmenté le mouvement sec de ses hanches, le bruit sexy émis par ses cordes vocales s'est intensifié.

Elle m'a griffé la poitrine à plusieurs reprises en même temps que de longs râles venaient occuper le reste des bruits opérés par nos deux corps en communion totale entre eux.

Et puis j'ai voulu reprendre les commandes de notre étreinte. Alors je l'ai ramenée contre moi avant de nous faire basculer ensemble, pour la retrouver sous moi.

Me rappelant qu'elle voulait du sauvage, j'ai retenu ses deux poignets entre eux de mes mains, que j'ai coincés ensuite contre le mur. Puis j'ai frappé fort de mon bassin, le sien. En espaçant chaque aller-retour d'une seconde de sorte à l'observer kiffer.

Ses yeux étaient comme révulsés sous mes coups de reins un peu brutes. Ms elle y prenait un plaisir aussi bruyant que coupable.

Puis est venu le moment, celui que je redoutais, où je me suis senti partir. Je n'ai pas pu me retenir plus longtemps tant la douce souffrance que j'infligeais à Justine me mettait moi aussi dans un état second.

Je me suis entendu jouir, sans aucune honte de le faire bruyamment. Et je l'ai sentie se tendre, trembler, s'arquer, puis jouir à son tour. En ouvrant grand les yeux et en les plongeant dans les miens.

Ma jouissance s'est prolongée le temps de ce regard profond et électrique.

Puis, las, à bout, mais pas sans ressources pour s'y remettre, j'ai laissé tomber mon corps, trempé contre le sien, aussi humide et encore chaud...

Le bloc formé par nos deux corps se soulevait au gré de nos respirations en foutoir complet.

Et je me suis félicité d'avoir répondu à son caprice bestial.

Parce que clairement, le pied que je venais de prendre était cent mille fois plus ouf que celui que j'aurais pris en jouant le grand idiot romantique.

Qui croit que Justine est plus fragile qu'elle ne l'est.

Elle venait de me prouver, par cette étreinte marquante, qu'elle était prête à sauter dans le grand bain avec moi.

RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant