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Hey vous ! Je peux décemment pas commencer ce chapitre sans vous souhaiter une belle année 2018, avec au programme : santé, love, fun, bouffe et kiff ! C'est tout ce que je demande, vous aussi non ? ;)

Bon, allez,  livraison du chapitre, que j'ai réécrit au moins 10 fois ce matin, et quand bien même, j'en suis trop ap' satisfaite ! M'enfin, faites vous votre propre idée.

Tchou. La bisette.

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L'hiver commence doucement à s'en aller. A ma plus grande joie. Mes bottes ont débuté leur période d'hibernation, enfin jusqu'à l'hiver prochain. A la place, j'ai ressorti mes baskets en toile, mes derbies en cuir et pour les soirées, mes escarpins. Ma grosse doudoune hivernale est remisée, j'ai sorti du placard mon bomber et mon manteau oversize de chez See U Soon, parfait pour la mi-saison.

J'ai pas revu Ken comme je m'y attendais. Même si j'en garde secrètement l'espoir, de le revoir au moins une fois. Sans pour autant me pointer aux soirées avec Gaga, où je sais qu'il y sera. L'histoire de ma vie, ne pas savoir ce que je veux. Ou croire que je le sais, alors que pas du tout. Pourtant, je suis Lion, pas Balance.

A côté de mes nombreuses journées occupées à penser à Ken, et accessoirement à travailler, je passe beaucoup de temps avec Elisa, qui trouve le temps vraiment trop long maintenant qu'elle est à ses neuf mois de grossesse. La petite puce préfère le ventre chaud de sa maman. Mais Elisa en a sa claque, elle aimerait accoucher, et passer tout son temps libre avec le fruit de ses amours avec Nathan, le futur père.

Maintenant qu'elle arrive à terme, elle ne peut plus se retenir de parler du sujet numéro un. On a été faire quelques derniers achats dans un magasin de puériculture, et elle m'a demandé au moins vingt fois si ça ne me dérangeait pas. Et se sent coupable quand elle me parle pendant des heures de tout ce qu'elle fera une fois sa fille née. Je la rassure comme je peux, je ne vais pas déprimer égoïstement parce qu'elle est heureuse. Ce serait injuste. Et déplacé. Et ça me fait plaisir de partager tout ça avec elle, on est amies après tout.

Pour en revenir à Ken, j'avoue, j'aurais pu squatter aux soirées de Gaga. J'aurais pu. Mais ma raison m'ordonnait de rester tranquillement à ma place, et de ne rien faire de plus. Ça m'aurait avancé à quoi, d'ailleurs ? Qui me dit que ça aurait changé quelque chose ? Il m'aurait sans doute envoyé chier et rappelé que c'était mon idée à la base, un verre et basta.

Et puis, quand il est parti de chez moi, après nos sushis-Lion, il m'a à son tour, explicitement, dit adieu. Je l'ai bien cherché, je récolte que ce que j'ai semé après tout. Donc, pourquoi vouloir forcer un destin que j'ai moi-même décidé ?

On est début Mars et dans deux semaines, j'ai dix jours de congés. Je ne suis que joie, bien que je ne sache toujours pas où je pars. Quelque part où il fait chaud, c'est évident. Ça va m'obliger à ressortir des cartons d'été pour trouver mes maillots de bains, robes, jupes et débardeurs. Mais ce sacrifice là, je veux bien le faire.

Prendre le soleil, siester et bronzer, me reposer, tout ça, je l'ai amplement mérité. Et en presque dix ans de relation, la mer, l'océan, le sable fin, ce n'était pas vraiment le genre de destination que choisissait Gilles pour nos vacances. La montagne, les villes, l'aventure, la bougeotte, on est aux antipodes de ce que je me fais comme idée de mes futures vacances.

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Je sors du boulot, la faim au ventre et l'envie furieuse de passer la soirée sur le canapé Frieheten de Gaétan. Je veux le temps d'une soirée, quitter mon Vimle chéri et me fourrer dans les bras potelés de mon meilleur ami.

Je passe par le traiteur italien, y fais la razzia des Anti-Pasti qu'ils leur restent, choisis une bonne bouteille de Lambrusco et file vers son appartement.

RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant