Point de vue HakimLa sortie qui approche à grands pas de mon skeud à mon reuf et moi me met dans un tel état de nerfs que la seule manière pour relâcher la pression est de venir ici et faire quelques pompes, tractions et soulever ces 20 kilos de fontes... et revoir Laura, aussi. Inconsciemment, ça doit être pour ça que je n'ai plus proposé à Justine de venir ici avec moi.
Je me suis fait tout seul une raison, personne ne m'a aidé mais Elisa, ça sentait le plan pourri qui m'aurait apporté rien de constructif. Elle vient d'avoir un môme, a un gars, même si le soir où je l'ai rencontrée chez la tipeu, sa relation me semblait tendue et fragile. Si elle avait eu un crush pour ma gueule, elle serait déjà avec moi, calée contre mes bras. Bref, j'suis passé à autre chose.
Je l'ai rencontrée à la salle. Elle sortait des vestiaires, et m'a foncé droit dessus. Elle s'est ramassée la gueule contre mes pecs tendus et en feu. J'allais l'allumer, quand mes yeux ont rencontré les siens et je me suis retenu. J'ai bafouillé trois mots incompréhensibles d'excuses sans quitter ses deux orbes brunes hypnotiques qui me fixaient aussi.
Elle a souri puis m'a dit que c'était elle la gourde, je cite, de ne jamais regarder devant elle quand elle marche. En rigolant, elle a posé son index sur un de mes pecs que j'ai instinctivement gonflé et a tâtonné en rigolant :
- Ils m'ont fait mal en plus ces deux-là !
Je me suis excusé à nouveau et puis elle a décalé. Je l'ai regardé filer comme un con bienheureux qui venait de ressentir comme un vent frais parcourant mon corps. Je l'ai revue le surlendemain. Elle s'essayait à une machine pour muscler le dos. Mais quand j'ai vu qu'elle allait se le péter en s'y prenant comme elle le faisait, j'ai sauté sur l'occasion et je suis allée la coacher.
En sortant de la salle ce soir-là, j'ai remarqué que dans la poche de ma veste de survêt du PSG y avait un petit post-it replié avec 10 chiffres en noir gribouillés dessus et un petit « appelle moi, Laura » qui m'a donné des fourmis dans le cœur.
J'ai souris toute la soirée, alors que j'étais invité à bouffer chez Idriss et Sofia, sa go qui maitrise grave les lasagnes. Mon reuf de sang a attendu que Sofia quitte le salon à la recherche du dessert pour me demander ce que j'avais pour sourire comme un crétin comme ça. J'ai essayé d'esquiver mais j'ai bien été obligé de lui avouer que j'avais un rencart. Je l'avais pas encore pris officiellement auprès de Laura mais je savais qu'en repartant de l'appartement de mon reuf, c'était ce que j'avais à faire. Absolument.
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Avant de filer sous la douche à la salle, je tapote rapidos un petit message à Laura lui proposant de se retrouver chez oim d'ici une heure. Ça me laisse le temps de me mettre fresh et ranger mon appartement, un vrai champ de bataille ces derniers temps, trop occupé à gérer la sortie du skeud et de séduire bien comme il faut Laura.
On s'est vus trois fois, depuis notre rencontre inopinée, à l'extérieur. Je pense que pour la quatrième, lui proposer mon appart' ne devrait pas me faire passer pour un gros pervers qui rêve que de la soulever. Surtout que c'est pas du tout ce dont j'ai envie. Cette meuf me donne grave envie de m'y prendre correctement cette fois-ci et pas tout gâcher comme j'ai fait avec les autres avant elles. J'ai foutu en l'air trop de relations qui auraient pu être belles si j'avais pas joué au bonhomme qui voulait que du cul dès le départ.
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La serviette autour des hanches, je checke mon bigo. Avant de lire le message écrit de Laura, je vois que Justine a essayé de m'appeler 3 fois. Putain, j'aime pas ça. J'appuie sur le bouton rappel et entends très vite une petite voix, fermée et triste s'exprimer à l'autre bout du bigo.
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Renaissance
FanfictionDes fois, dans la vie, tout ne se passe pas comme on l'aurait imaginé. Ne le dites pas à Justine, elle risquerait de ne pas vous vouloir que du bien. Elle l'a bien compris, qu'on n'a pas toujours ce qu'on veut. Et vit avec cette foutue idée comme e...