Monter voir le grand jour. Dans une insomnie de paillettes, refléter le monde endormi et entre hier et demain, raccourcir le bruit, éteindre les lumières.
La flotte d'Avril recouvre les pissenlits, et l'herbe fraiche cache l'infini monde qui siège sous mes pieds. L'odeur est empreinte du bourgeon de l'aube, et le soleil découvre son visage derrière les monts et les collines. J'ai pensé les nuages.
Voilà le grand saut, le nouveau jour du monde, le premier, le dernier. Et les yeux fermés, caresser le début d'un céleste horizon, qui parle et discute du jour où nous avons tous crus en "demain".
Monter voir le grand jour...
_Marie-Cécilia Berlion
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...