J'ai mal au cœur...
Boum...
Boum...
Plouf...Noyé par les larmes salés,
Le soleil devient blanc.
La chaleur devient froide.
La nuit est une ombre.Les minutes passent,
Le cœur s'efface.Sous l'âpre nuage de mes pupilles, j'ai la bouche humide, et mes rêves ne sont que des mots baveux.
J'ai froid aux yeux,
Devenus gris, ils
Ne regardent plus les cieux
Seulement le tapis.J'ai mal au ventre
Boum...
Boum...Plouf...
Une bouteille est jetée à la mer.
Le vin blanc dans le verre,
A ravagé mes nuits, et mes
Insomnies ne sont plus
Que des distilleries.Mes rêves se sont pendus aux étoiles.
Pantins arrogants, descendus
Comme l'araignée sur sa toile,
Et finalement écrasée.J'ai mal aux yeux
Clic...
Clic...
Splash...Le vase est plein, ça deborde
De tous les côtés, et ça coule,
Comme une pluie, puis roule
Sur les joues, sans essuies glasse.Mon corps : pilote ravagé,
Est rentré dans le mur,
S'est brisé, est tombé en lambeau.À quatre pâte sur le gouderon
Humide, j'ai cherché mes morceaux
Mais la nuit, m'a lancé,
Une bouteille de vin français.
VOUS LISEZ
TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...