J'ai attendu longtemps de te revoir
Au bord d'un gouffre j'ai cru t'apercevoir
Blancheur écrue, ton visage m'est apparu
Seulement en rêve, entre nuits et jours
Là j'ai planté mon drapeau.
Je me suis demandé : Es-tu réelle ?
D'une douceur si pure, qu'elle étreint le ciel.
Et les anges ont parlé de toi,
Sous la lune j'entendais leurs voix.
Car encore cette fois, j'ai laissé tes mots
Me bercer pour me sortir de l'eau
J'ai cru en tes promesses, et j'ai observé les vagues de ma vie.
Et celle qui m'a tué, c'est la tienne.
Tu m'as frappé tel un ouragan, ça m'a redonné vie,
C'était si beau, ô oui tu étais belle près de moi,
Je t'ai admiré, j'ai t'ai chanté sur tous les toits,
J'ai brisé mon monde pour vivre dans le tiens
Ça m'a paru fou, ça m'a paru loin,
Mais je t'ai suivie, j'ai tout abandonné
Et près de toi, j'entrevoyais enfin l'esquisse de ce que j'étais.
Mais tu t'es finalement retirée pour me laisser, slalomant sur un quai.
Oui tu es partie, et je t'ai regardée filer,
Toi ma liberté.
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...
