Ce sont les vitres de l'autre monde,
Qui s'éveillent, apparaît le jour derrière elles,
Apparaît le tout de celui qui désir,
C'est le passage des rêves, du plaisir,
De celui qui oublie le jour dans lequel
Il s'efface, jusqu'à la tombe.Ce sont les images d'une vie qu'il caresse,
Sans la tenir, sans la vivre, elle l'anime,
Comme un enfant veut un baiser
En ayant trop peur d'aller le chercher,
Alors ce doux rêve, s'exile dans l'abîme,
De tout ce qu'il délaisse.Là, derrière la peur, le doute, la frayeur,
Se cache l'art de se connaître,
D'invoquer son âme et ses envies,
De ces lumières que l'on oublie.
Derrière ces vitres, l'on a écrit : À PARAÎTRE
Si seulement le penseur n'était plus rêveur.Silencieux virage, douce chanson,
Et l'ombre de ses aspirations,
Font danser son esprit,
Mais jamais les pas de sa vie.Voilà qu'il habite un songe,
Qui semble durer toute une nuit.
Mais voilà qu'un bruit l'éponge,
Et le retire de son moment de paradis.________
Musique : Seal - Autumn leaves
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...