Putain d'encre vide.
Le crayon rongé, et la feuille,
Arrachée, dechictée, décimée.
Je suis l'architecte des mots qui se
Cassent la gueule.Trou dans le miroir, je n'arrive
Plus à y voir. Et la silhouette,
Étrangère, se joue de moi.
L'ombre farceuse de mon vide,
Intérieur,
Semble aimer faire des blagues,
Sur le coin de ma table.Le monde est devenu, blanc
Cassé, comme ma feuille de papier.
Et jamais la plume ne vient
S'y frotter. Le goût de l'amertume,
Griffe ma gorge. Absence légendaire,
À jamais, je dois m'y faire.Et ma main froide, semble perdue, ses
Doigts, sont entremêlés, pliés, dépliés,
Et elle finit par se les péter.Et les larmes parfois, coulent sur
Le blanc, et les quelques ratures,
De mes écritures, s'en vont baver,
Leur laideur, sur le périmètre,
De ma A4. Et l'air du temps,
A fait de ma plume,
son nouveau cadavre.
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TEXTE - Le vent du printemps
PuisiRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...