Je ma rappelle de tes cheveux qui volaient avec la brise. Écume des jours heureux.
Je me rappelle de ton regard. Perles satiriques qui volaient mes pensées.
Je me rappelle de tes lèvres roses qui tachent comme le couli de cerise, et qui se sont (at)tachées aux miennes, comme le dernier souffle que je pourrai échangé.
Je me rappelle de tous tes sourires, de tes soupirs, de tes mots d'amour, de tes caresses lancinantes et de ta voix, écho scintillant, accroché aux étoiles, dispersé avec le vent.
Je me rappelle de nos danses, de tes mouvements contre moi, de ta paume, carte métacarpienne qui mène au chemin de mon cœur.
Je me rappelle de nos silences, harmonieuse absence, et de nos cris.
Je me rappelle du bruit de notre bonheur.
Je me rappelle des lampadaires de Paris qui nous ont déguisés en sourire.
Je me rappelle de la Tamise, des boucles qui dégoulinaient de ton front, de notre chanson de Venise, et puis des lampions.
Je me rappelle des livres que nous lisions ensemble, du Hemigwhay, et du Camus pour les nuits qui ne sont pas venues.
Je me rappelle, oui je me rappelle, encore et encore.
Tu me manques. Voilà c'est ce que je voulais dire. Et t'oublier, c'est comme oublier comment parler. Laisse moi retrouver mes mots, mes lèvres. J'ecraserai le monde sous un baiser. Cueillir le rouge de tes joues, perdre ma voix dans la tienne. Retrouver mon souffle sous ton cou. Tu me manques.
Perle rouge
_Marie-Cécilia Berlion
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...