un mensonge

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Blesse les yeux,
Serpent des lâches,
S'enroule et crache.
Richesse aigre douce et bleue.

Les contes des enfants morts.
Une branche squelette s'égare;
Attrape la religion et la répare.
La vérité lui échappe; elle mord
Trébuche et se meurt.

De loin on croit entrevoir notre Dieu bien aimé.
Mais ce ne sont que les fausses ailes arrachés du péché.
Sa dent et son glaive tressautent sous la peur de l'autre.
Entourée du monde qu'elle a exploitée,
Et le gouffre de son mensonge s'allonge;
Pour l'ensevelir dans sa tombe :

Car ni le paradis,
Ni l'enfer n'accompagneront son aire.
Sa chute est brève,
C'est un blasphème à sa haine.

Marie Berlion
-Mensonge

TEXTE - Le vent du printempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant