Mes rêves sont ridés
La boîte à musique sonne fausse,
Et le jeu de carte est corné.Le destin s'est emmêlé, a fait un dérapage de 130 degré.
L'accident a causé des morts.
Boum ! Et mon corpsÀ travers le par brise,
Fait de l'ombre à mon optimisme.
C'est le bordel, le foutoir, je suis en vrac,
Je m'éparpille, je me fracasse, je me consume,
Et au lieu de perdre mes cendres,
Je persiste à descendre, ou glisser,
Rouler sans freins, sans larmes, sans cris,
Et mon dos, mes jambes, mon cou,
Me font mal, et mes mains sont trouées, et je n'arrive jamais
A vous (r)attraper. Et puis je ris parce que je deviens fou,
Et que de me lâcher dans le vide, avant de mourir
Me fais vivre.
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...