Et voilà qu'une nouvelle journée s'efface,
Cachée derrière les rideaux de mon corps
La pluie de mon âme n'a de cesse de battre,
Ayant beau courir plus loin, plus haut, plus vite,
Il me tourmente et m'habite.Au confins du monde je ne pense trouver la paix,
A l'abris dans mon lit je ne pense pouvoir le semer.
C'est sans seconde chance qu'il me tiraille et me tient,
Jusqu'à ce qu'un jour il ait raison de ma fin.C'est dans ses derniers songes que je m'égare loin des ombres,
Près d'un seuil de feuilles embrasées, voilà ma destinée.Désormais, il m'habite, pulse contre mon corps,
Et mon cœur enflammé,
Se retrouve à contempler d'un œil aveugle,
Tout ce qu'il n'a jamais su aimer.Celui-ci est en fête, et comme à chaque fois
Il me submerge sans pareil,
Me menant par le bout du doigt,
Il me susurre à l'oreille :
« Laisse toi faire, l'amour est là. »
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TEXTE - Le vent du printemps
PuisiRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...