Je voudrai te rencontrer une nouvelle fois.
Car les souvenirs s'effritent,
Se dispersent.
J'oublie comment t'aimer, j'oublie ton odeur,
J'oublie tes grains de beautés.
Et ça me rend triste en même temps de me soulager.
Car près de toi, j'oublie de respirer, mais loin de toi, les choses semblent plus simples.
Je marche, je visite les rues, les gens, je ris, je continue.
Sans toi.
Et ça me brise.
Je ne veux pas savoir respirer.
Je veux tes mains,
Ta peau,
Ton cou,
Ce petit bout près de tes lèvres,
T'observer comme on contemple les œuvres.
Et je veux t'aimer.
Mais comment lorsqu'à chaque visite, je te sens si proche, et qu'à chaque retour, je sens toujours cet affaissement qu'est de te laisser partir.
Je ne sais plus si je t'aime seulement lorsque tu es près de moi.
Alors je te rencontre encore et encore. Comme un début inaltérable. Comme une histoire sans suite.
Et je ne sais pas si cela me va, ou si je suis seulement ennivré par cette nouvelle aventure.
Comme si je me laissais aller dans le noir, sans comprendre si je marche ou me repose.
Je ne sais pas si tu me manques ou si j'oublie.
Je ne sais plus.
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TEXTE - Le vent du printemps
PoetryRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...
