Et la cendre vole en rythme à la brise indolore.
La brume de l'aurore,
Orage du sol s'éveille,
Se cache le rougissement du Soleil.La Mort se lève.
Le vent siffle, hurle les cris des loups.
Le Squelette traîne des pieds, les épaules affaissés et lourds.
Les phares éclairent ses yeux brillants,
Implorants.
Quand la cime des arbres crient les cieux,
Et que les lèvres murmures leurs vœux.Mais la mère Lumière se cache sous l'horizon
Le chaos du monde s'élève.
Les chiens aboient contre Le Malade en peine,
Quant les cris du Démon font pleurer les Hommes.Les segments de différences croissent sous la méprise.
Et le Rouge Soleil, vilain, se retourne sans surprise.
Pourtant, les cris de La Peur les font pleurer.
Absence de leur Lumière les fait hurler.Éclairant La Mort sous leurs yeux.
Âme du paradis fait-elle entendre aux pêcheurs de dieu.Hélas ! le Rouge Soleil ne peut le comprendre.
Alors, l'obscurité laisse place à Sa solitude de nacre et d'ambre.L'ombre de sa vie, colle de ses nuits, l'enferme d'un verrou d'or, l'oublie dans son corps.
Et le crépitement des cendres marche sur les routes, le cœur au bord de ses lèvres dissoutes.
La silhouette invisible de La Faucheuse ferme ses paupières pleureuses.Un monde s'éteint quand sa douleur fauche.
Prenant près d'elle un compagnon, le sourire s'ébauche.
Et un nouveau rouge soleil s'allume, pour cette nuit qui s'esquisse.
Scie contre son squelette le chemin de larmes qui luisent.
Tandis qu'elle abaisse son arme,
Et que le mort prend sa main et sa flamme.Les vautours bectent la chaire, mais le monde grignote les âmes devenues amères.
La cape noire, emmène la vraie lumière avant qu'elle ne s'éteigne dans l'air.Marie Berlion
- La mort lumière
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TEXTE - Le vent du printemps
PoesiaRien que des mots, qui se brisent, s'éventrent, soufflent et s'éparpillent. Des songes; des mélanges fait d'ange et d'ombres lointaines. Et puis un rêve passe quelques fois, Ou une voix, qui revendique sa mélodie, son cri. C'est le naufrage des étoi...