Chapitre 32

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PDV Lucy

Je suis persuadée que c'est belle et bien les filles derrière cette porte.

- D'accord. Fis-je en laissant apparaître un faux sourire.

Soudain, un bruit assourdissant venant de sa montre se fit entendre. Il doit être 11 heures. Il appuie sur un bouton, faisant arrêter les « bips » agaçant.

Il me fixe du regard. Il semble un peu gêné.

- Lucy, ma douce, pourrais-tu m'attendre dans le jardin ? Juste le temps que je nourris les chiennes. C'est l'heure de manger pour elles.

Je hoche la tête et nous allons dans le salon afin d'accéder à la baie vitrée, qui donne une belle vue sur le jolie jardin.

À peine ai-je posé un pas en dehors de la maison que Michel fait coulisser la baie.

Je regarde autour de moi. Ce jardin est vraiment très beau. Toutes sortes de fleurs sont présentes ainsi que quatre grands arbres. Il y a même une fontaine.

Après mon petit instant de contemplation, je décide de rentrer à pas de loup dans la maison.

Je vais directement vers le couloir où se trouve la pièce qui m'intéresse tant. Je vois tout de suite Michel devant la porte. Un plateau de nourriture posé à ses pieds.

Et moi qui pensais que les chiens mangeaient généralement des croquettes et de la pâté... Bein apparemment je me suis trompée puisque ce plateau est constitué de pain, de légumes, de deux viandes et autres... Bref... Vous avez compris, ceci est ironique.

Après avoir fouillé dans la poche de son jean, il sort une clé, qui par la suite,  l'insert dans la serrure.

Il ouvre la porte, reprend la clé en la remettant dans sa poche, prend le plateau puis entre à l'intérieur en s'enfermant d'un coup de pied dans la pièce.

Merde... Comment je fais moi pour avoir cette clé ?

Je m'approche doucement, le cœur battant, vers la porte et y colle mon oreille.

J'entends une fille, elle supplie Michel de les libérer, et lui promet même qu'elles ne diront rien sur lui.

Mes yeux s'écarquillent. Je suis tellement choquée. J'avais compris qu'elles étaient bien dans cette pièce. Mais j'ai aucune idée dans quelles conditions elles sont. Je ne me suis pas préparée mentalement à ça.

La petite peine que j'avais pour lui, il y a de cela quelques heures, à totalement disparue. Comment a-t-il pu faire cela ?

Je me re concentre sur la conversation.

- Si vous n'avez pas fait ça, je n'aurai jamais eu besoin de vous enfermer ici. Surtout toi Élodie, je t'aimais tellement.

Qu'ont-elles pu faire ? Pourquoi les a-t-il enfermés ici ?

Je me décolle vite de la porte, en percevant ses pas se rapprocher de moi. Je marche rapidement, mais doucement vers le jardin où je m'enferme moi-même.

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Pdv de Lissana

Nous sommes enfin arrivés dans le parc. Je peux, de là où nous sommes, voir tous les autres de la bande.

- Ba, elle n'est pas avec vous Lucy ? Demande Erza, une fois que nous les avons rejoint.

- Nan, elle est sorti avec son père, je crois. Répond Mira

Personnellement, je ne pense pas qu'il soit son père. Je garde mes doutes pour moi.

- Où est Natsu ? Interroge-je les autres remarquant son absence.

- Il est rentré chez lui après avoir reçu un appel de son père. Apparemment, il doit lui dire un truc urgent.

- Ah d'accord.
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Pdv de Natsu

Je me trouve devant chez moi. Punaise ! Comme un imbécile, j'ai oublié mes clés. De plus, la porte d'entrée est verrouillée. Je toque sachant très bien qu'il y a mon père puisqu'il m'y attend.
La porte s'ouvre laissant apparaître Layla. Elle a un petit sourire.

Mais qu'est-ce qui se passe ?

J'entre puis Layla et moi allons rejoindre mon père dans le salon. Il n'est pas seul, y'a aussi ma tante.
Je sens déjà que l'ambiance est tendue.

- Natsu, assit toi. Me dit doucement ma tante.

Je fis ce qu'elle dit tout en observant les trois adultes de la pièce.

Layla a toujours ce petit sourire qui, on dirait, se voulait compatissant. Je vois très bien qu'elle est gênée.

Ma tante semble elle aussi gênée, mais je peux voir aussi qu'elle a l'air déterminé.

Et mon père, soit il me regarde, d'une façon dont je ne serai pas décrire, peut être de la peur, j'en ai aucune idée ; soit il jette des regards noirs à ma tante. Il fait tressauter l'une de ses jambes montrant de la nervosité.

Donc je ne sais pas du tout ce qu'il se passe, mais je pense sérieusement qu'il y a eu une dispute. Sans doute entre mon père et ma tante.

- Natsu... Commence ma tante.
Je... Je suis ta mère.

Attends, quoi!? Mais c'est impossible !

-Quoi ?

- C'est assez compliqué. Intervient enfin mon père.

- Pas tant que ça.
Ma tante à l'attention de mon père.

Je les regarde en attendant qu'ils m'expliquent ce qui se passe.
Ils ne disent toujours rien. Je regarde Layla espérant qu'elle puisse m'éclairer.

- C'est pas à moi de te l'expliquer Natsu. Me souffle Layla.

Je tourne mes yeux à nouveau vers mon père et ma "tante".
Ils n'ont pas l'air décidés en à dire plus.

Layla soupire une nouvelle fois et vient ensuite s'asseoir à côté de moi.

- Il y a environ 17 ans, je... Ta mère et moi n'arrêtions pas de nous disputer.

Il s'arrête une nouvelle fois laissant un blanc qui semble interminable. Je crois que j'ai compris ce qu'il y a eu entre eux. Mais j'arriverai pas à y croire tant qu'ils ne l'auront pas dit.

Layla, sûrement agacée par la situation, prend la parole.

- Ton père à eu une liaison avec ta tante.

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