Chapitre 47

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Je reprends mon chemin jusqu'à Michel.

- Qu'est-ce que tu me veux ?

- À qui est-ce que tu parles, Lucy?

- Je te veux Lucy. Même si tu m'as trahie, je t'aime encore. Pars avec moi.

- Michel ! C'est à Michel que tu parles ! Lucy fait attention ! Il a mon revolver ! J'appelle la police ! Fait attention à toi !

- À qui est-ce que tu parles ?

- À personne, dis-je en essayant de garder mon sang-froid, en éteignant mon téléphone.

- Ne te fous pas de ma gueule Lucy ! Ne me mens plus !

- Je ne veux pas partir d'ici, si tu m'aimes vraiment comment comme tu le dis, laisse moi être heureuse ici.

- Non, tu ne peux pas être heureuse sans moi, je le sais. Tu ne veux juste pas laisser ta mère. Ce n'est pas grave, elle partira avec nous.

Je regarde discrètement un peu partout sur lui, espérant voir l'arme.

- Personne ne partira d'ici ! Affirme Ignir en s'approchant.

- Y'en à marre ! Maintenant, vous allez tous m'écouter ! Hurle-t-il en sortant l'arme.

Par réflexe, je m'éloigne un peu.

-Attends, s'empresse Ignir, baisse ton arme Michel, s'il te plaît. On n'a pas besoin d'en venir à là.

Il prend une grande inspiration.

- Malheureusement si, Lucy, mon amour...

Je grimace à ce surnom.

- Va préparer ta valise. Layla pareil.

Je commence à m'éloigner de lui pour rejoindre ma mère et les deux autres.

- Attendez ! Vos téléphones, sur la table. Pareil pour vous deux !

Personne n'ose bouger.

- Dépêchez-vous ! Hurle-t-il en pointant son arme sur Natsu.

Alerté par son acte, je me précipite sur la table pour poser mon portable pendant que j'entends Ignir essayer de calmer Michel.

- Faites ce que je vous dis et il ne sera pas blessé.

Michel se tourne vers moi, toujours l'arme pointée sur Natsu.

- Faites comme Lucy. Elle au mois montre le bon exemple.

Ignir et maman suivent le chemin jusqu'à la table et posent aux aussi leur téléphone.

- Toi aussi, jeune homme, pose ton téléphone.

- Nan, je ne bougerais pas.

- Je ne pense pas que tu es en position de faire ton caprice de gamin.

- Natsu, viens poser ton téléphone.

Mon copain tourne la tête vers son père, puis rapidement, il se rapproche de la table et jette son tel sur la table.

- Vous pouvez monter maintenant les filles. Et faites vite.

Sur ces paroles, maman et moi, nous nous dirigeons vers les escaliers. Natsu attrape mon bras et m'attire contre lui.

- Échappez-vous par la fenêtre. Me chuchote-t-il.

- Pas de messes basses, crit Michel.

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