Chapitre 122

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Je sais pas combien de jours plus tôt

PDV JUSTIN

Des tables à perte de vue.

Certaines sont longues, d'autres petites, d'autres rondes, certaines peuvent accueillir une dizaine de personnes tandis que d'autres ne peuvent qu'accueillir des personnes sans amis.

Comme vous et moi.

Sauf qu'aujourd'hui, je prends un café avec quelqu'un. Certes, je ne la connais pas et je n'ai jamais eu le courage de regarder ses photos, mais c'est tout comme. J'adore prendre des cafés avec des inconnus, surtout lorsque se sont eux qui payent. Je vais feindre un oubli de portefeuille, je n'ai pas envie de payer.

Je tire sur mon t-shirt de dinosaure et grimace. J'aurais dû passer chez moi et me changer rapidement, j'ai l'air d'être sortit du lit. Je passe une main dans mes cheveux dans le but de les dompter, en vain : ils sont encore plus en bataille qu'avant. Je devrais peut-être écouter Alexia et faire la rencontre de la brosse à cheveux. On pourrait devenir les meilleurs amis au monde, lui et moi.

Une serveuse aux cheveux lilas vient à ma rencontre et m'enjoint de la suivre. Je vois clair dans son jeu, elle veut m'emmener dans un endroit sombre du café et tenteras de me manger. Elle échouera et je finirais à moitié Ghoul après une opération chirurgicale.

Ou sinon elle ne veut que faire son boulot et me faire assoir derrière une table.

- Vous êtes seul? me demande-t-elle en me souriant et en papillonnant des yeux.

Je regrette de ne pas avoir amené mon couteau suisse.

- Je suis trop formidable pour m'assoir tout seul, regardez moi! (je me désigne des pieds à la tête) Ça serait du gâchis si une gente dame ne partageait pas ma table, n'ai-je pas raison?

Rouge, elle hoche de la tête et me présente une petite table carré. J'ai à peine le temps de m'assoir qu'elle a déjà disparue. Ma beauté ravageuse l'a mise dans tous ses états, la pauvre. Elle doit être choquée qu'un être aussi parfait que moi existe et qui lui ait adressé la parole.

Les mortels sont si fragiles.

Je m'empare d'une fourchette et, après m'être assuré que personne ne me regardait, me la passe dans les cheveux dans l'espoir de dompter cette masse indomptable. Si la petite sirène réussit à se brosser les cheveux avec une misérable fourchette, pourquoi pas moi? Après plus essais et quelques douleurs, je fais tomber ma fourchette sur le sol au moment où un serveur passe. Il s'arrête, ramasse ma fourchette et court en cuisine m'en chercher une autre.

Je me sens puissant tout d'un coup. Je serais capable de soulever la terre, nager dans les nuages et pisser de la lave en forme de cactus.

- Excusez-moi? me demande une voix mielleuse au-dessus de moi. Une jeune demoiselle dit qu'elle a un rendez-vous avec un dieu vivant et, d'après mes goût en matière d'homme, je crois qu'elle parle de vous, continue la serveuse aux cheveux lilas en se mordant la lèvre.

Dieu vivant? J'aime bien, je suis un dieu canon, le dieu des canons humains. Je me redresse et lui fais un clin d'œil qui lui fait piquer un fard. J'ignorais que j'avais un super pouvoir me permettant de donner une jolie teinte de rouge aux joues des filles.

- Quel est son nom?

La serveuse cligne des yeux et abandonne sa voix séductrice :

- Elsa Valt, je crois. Non, Tessa Walt.

Elle joue avec son carnet.

- Je crois que vous voulez dire Elsa Walt. Oui, j'ai un rendez-vous avec elle, continué-je avec une note de fierté dans la voix sans savoir pourquoi. Je dois être fier d'avoir une pote avec un nom de famille aussi cool.

Oupsy ! Faux numéro [ En Correction & Réecriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant