Je franchis vite le salon et me dirige vers sa chambre mais il me suit en continuant ses petites blagues perverses.
-J'avais oublié que tu étais aussi directe mais accorde-moi le temps de me doucher ensuite princesse, je serai tout à toi.
-Il n'y a pas de douche ni de sauterie qui tienne. Je viens chercher mes affaires, Roland.
J'ouvre le tiroir dans lequel se trouvaient mes sous-vêtements mais il est vide. Je me retourne pour les lui demander mais il affiche son air moqueur. Je sens que je vais en avoir pour longtemps si je veux les récupérer.
-Gentil Roland, où les as-tu mis?
"Quoi?" Il feint l'ignorance.
-Ce dont parlait ta petite-amie aujourd'hui. Ce sont les miens, où sont-ils?
-Euh, à quoi fais-tu référence?
Il commence sérieusement à me mettre en colère. Je passe une main dans mes cheveux, essayant de me calmer mais en vain.
-Tu es tellement sexy quand tu fais ca!
Je le fusille du regard et dépose mes mains sur les hanches.
-Roland, où sont passés mes sous-vêtements et plus précisément mes culottes qui étaient ici?
Il sourit et enlève sa chemise qu'il lance sur le lit. Il se dirige vers la salle de bain, me laissant seule. J'entreprends alors de fouiller dans tous les tiroirs mais je ne les trouve pas. Je cherche dans son dressing, sous son matelas, dans son panier à linges sales mais rien.
-Si tu comptes tout mettre en désordre, j'espère que tu vas passer la nuit ici pour tout arranger car ma bonne est en congé.
Je sursaute. Je le vois se tenir avec une serviette sur la taille. Son sourire moqueur n'a toujours pas laissé son visage désormais perlé d'eau.
"Faisons un jeu", me propose-t-il.
Je ne le sens pas du tout mais il me faut mes affaires avant que Nathalie me découvre. J'acquiesce et son sourire s'agrandit.
-Question pour toi, si tu réponds juste, je te donnerai un indice, d'accord?
Je souffle.
-Alors, qui te dit que ce sont les tiens?
-Je les avais vus quand j'avais dormi ici, ils portent tous mes initiales sur une étiquette car je me les procure tous à une seule boutique. Mais je ne comprends toujours pas comment tu as fait pour les avoir.
Il sourit.
-C'est à moi de poser les questions. Tu as raison, approche-toi que je te donne l'indice.
Je roule des yeux et me contente d'entrer dans son jeu tordu. Je laisse une petite distance entre nous.
-Tu ne penses pas que je vais te le crier de là où tu es. Rapproche-toi, je ne mords pas.
Je réduis un peu la distance. Exaspéré de mon comportement, il frappe des pieds et me crie: "Soit, je te le montre, soit je dis tout à Nathalie. Libre à toi de lui expliquer comment tes sous-vêtements ont atterri ici. La connaissant, elle en parlera beaucoup, le pauvre petit Faubert!"
En serrant les poings, je m'avance vers lui. Une fois à sa hauteur, il me frôle le bras, lorsqu'il se penche pour réduire nos centimètres, je serre la mâchoire.
"Accompagne-moi dans la salle de bain!" me chuchote-t-il au creux de l'oreille.
Je frissone légèrement. Il me tend une main que j'accepte. Il me fait entrer dans la salle de bain et ouvre le robinet qui m'envahit. Je sursaute au contraste de l'eau froide sur ma peau mais il éclate de rire. Il me presse contre la vitre et colle son corps au mien.
-Je t'ai toujours imaginée ainsi, dans mes bras sous l'eau et surtout toute mouillée.
-Arrête avec tes mauvaises blagues et rends-moi mes affaires.
"Shut! Attends un peu!"
Il écrase ses lèvres sur les miennes, je m'étonne de passer mes bras autour de son cou pour répondre à son baiser. Sa langue trouve la mienne et forme un accord parfait. Il grogne en passant son bras autour de ma taille. Il écarte ses lèvres des miennes.
-Ne deviens pas trop amicale avec mes lèvres. Tu risques d'être déçue.
-C'est toi qui cherches à te faire apprécier des miennes.
-D'ailleurs, je te préviens que tu es trop habillée si tu comptes prendre une douche.
-Dixit celui qui veut être amical avec mon corps.
-Je ne peux m'empêcher.
Sur ce, il enlève ma veste et l'envoie sur le sol en la faisant suivre de ma robe. Il s'écarte de moi et prend un instant pour me regarder.
-Tu es tellement belle, Nina! Tellement parfaite!
Il me rejoint et reprend possession de mes lèvres. Ses mains se baladent jusqu'à défaire mon soutien-gorge qui tombe. Il me caresse le dos en continuant jusqu'à presser lègèrement mes fesses. Il délaisse mes lèvres et entreprend de me mordiller le lobe de l'oreille, un petit gémissement s'échappe de ma bouche. En gardant une main sur mes fesses et l'autre traçant le contour du petit tissu recouvrant mon intimité, il me chuchote:
-Si tu veux, tu peux la garder.
Lorsqu'il tire sur l'élastique, je laisse échapper un hoquet. Je le sens sourire contre ma peau. Il continue à me torturer en y plongeant sa main pour me caresser: "Oh zut! Je pense que la limite a été franchie, autant s'en débarasser."
Profitant de mon silence, il fait glisser ma culotte qui rejoint mes vêtements au sol. A présent, je suis totalement nue à sa merci. Il me titille les seins et parcourt mon corps de baisers. La température de mon corps contraste définitivement avec l'eau du robinet car elle grimpe dangereusement. Mon corps enflammé ne cesse de tordre sous son emprise.
Se réjouissant de l'effet qu'il a sur moi, il me fait enrouler mes jambes autour de lui. Je constate qu'il porte encore sa serviette, je joue de mes pieds pour l'enlever. Elle finit par céder. Le regard de Roland sur moi est très révélateur, ses pupilles dilatées traduisent son excitation.
-Petite coquine!
Je réponds à son sourire et pose mes lèvres sur les siennes. Je sens son membre grandir, je tressaillis. C'est bien pour la première fois que je suis dans ce genre de situation. La première fois que je sens un pénis contre moi. Et c'est celui de Roland, l'homme que j'avais longtemps aimé et le seul qui m'ait vue nue.
Je laisse mes mains parcourir son dos musclé, sa peau se met à faire des chairs de poule, je le sens trembler sous mes doigts. Me rappelant de ma situation sexuelle actuelle et ne voulant pas gâcher ce moment, je lui propose de rejoindre la chambre. Il ne se laisse pas prier et me prend dans ses bras. Après m'avoir déposée délicatement sur le lit, il s'éloigne pour me regarder.
-Veux-tu vraiment continuer?
J'acquiesce. Lorsqu'il s'apprête à me rejoindre, mon téléphone se met à sonner. Il me regarde et part récupérer mon sac laissé sur sa commode, il y sort mon portable. Il pianote quelquechose et ses yeux se mettent à écarquiller: "Et puis merde!"
-Roland, qu'est-ce que c'est?
-Et dire que c'est moi le salaud!
Ne me souciant plus de ma nudité, je me mets debout et m'avance vers lui. Il s'apprêtait à effacer une photo quand j'arrive vers lui.
-Rends-moi mon portable et tu ne vas rien supprimer. Je veux voir cette image.
-Nina, ca ne vaut pas la peine et si on reprenait ce qu'on avait commencé?
Il frotte son corps au mien mais je le repousse et récupère vite mon téléphone. Mon visage se fiche sur l'écran lorsque je vois l'image de David embrasser une rousse que je reconnais. J'affiche mieux l'image pour vérifier le nom de l'expéditeur qui ne me laisse plus le choix de douter. Fred vient de m'envoyer une capture d'écran d'une page Instagram avec une photo de mon petit-ami embrassant son ex Elizabeth.
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Tu M'appartiens!
Romance"Dès l'instant où je t'ai déflorée, je t'ai fait comprendre que tu es mienne. Tout en toi m'appartient alors va dire à ton petit chien de service qu'il est hors de question que je te partage avec lui." __________________________________________ Iss...