-Mais tu es complètement folle! lui dit Roland, en la lâchant brusquement.
-Oui, oui, je suis complètement folle, j'étais folle de toi abruti. Le mieux dans tout ça, je me suis régalé lorsque vous aviez perdu votre enfant, il était hors de question que ce petit vienne me pourrir l'existence. Imaginez le dégoût qu'il provoquerait chez moi parce qu'il aurait dû être le nôtre, mon amour.
Je ne sais plus ce qu'il m'a pris mais l'écouter parler de mon fils mort en ces termes me met hors de moi. Je lui assène une violente gifle, ce qui la fait éclater de rire:
-Madame est jalouse mais ne t'en fais pas, il n'a jamais désiré d'enfant avec moi. Il s'assurait toujours qu'en plus des préservatifs que la pillule soit à jour. Il ne trempait jamais sa bite en moi sans protection comme si j'allais lui filer une MST mais avec toi, ça a été différent.
-Tais-toi!
-Quoi? Tu as peur que je lui raconte nos ébats sexuels mon amour? Comme la fois où tu m'as prise sur ton bureau devant elle? Penses-tu que je n'avais pas compris? Tu as voulu te venger d'elle en m'utilisant et le pire dans tout ça, tu m'avais humiliée en lui proposant un plan à trois.
Je me souviens effectivement de la tristesse qui m'avait habitée lorsque je les avais surpris dans son bureau après que je m'étais donnée à lui. Je ferme les yeux, cette histoire ne rime à rien. Nathalie est folle et voulait seulement se venger de ne pas avoir eu l'amour de Roland, cela nous servirait à rien de nous attarder là-dessus.
-Partons, Roland! J'en ai marre de l'écouter.
Il acquiesce et me propose une main. On entremêle nos doigts sous le regard meurtier de Nathalie. Avant de partir, Roland lui dit:
-J'ai parlé à René. Il va te transférer à l'agence de New York alors s'il te plait, tâche de refaire ta vie, tu le mérites grandement. Tu vaux tellement plus que cette femme rageuse que je vois à présent. Pardonne-moi de t'avoir fait souffrir, adieu Nathalie!
Dans la voiture, aucun d'entre nous n'osait parler, l'ambiance était carrément froide. En passant devant la petite supérette, je manifeste l'envie de m'y rendre.
-Arrête-toi, s'il te plait. J'ai des courses à faire.
Il jette un regard vers la supérette avant de se garer:
-Tu es sûre de vouloir faire tes courses ici? Je veux dire qu'il y a des endroits beaucoup plus chics pour ça.
-J'ai grand envie de concombres.
Il sourit et se penche vers moi:
-Il fallait être plus directe, comme la petite est là, je peux t'emmener chez moi et tu pourras savourer ton concombre.
-Roland, quel pervers fais-tu! Je ne parle pas de ça mais plutôt de vrais concombres.
Il réduit la distance entre nous et se risque à regarder mes lèvres, je me surprends à le suivre dans ses mouvements. Il attendait que je lui donne la permission, ne réfléchissant plus, je m'exécute. Il pose alors ses lèvres sur les miennes, d'abord tendrement puis passionément. En me caressant le visage du bout des doigts, il se détache de ma bouche et me fixe intensément:
-Tu es sûre de ne pas vouloir l'autre concombre, celle qui te fera crier de plaisir sans te donner des allergies ou de troubles digestifs?
-Depuis quand te préoccupais-tu de ce que je mange?
-Pour le moment, je sais ce qui te fera du bien.
L'atmosphère s'était complètement métamorphosé et j'aurais juré que l'habitacle devenait trop petite tout à coup. Ne pouvant plus résister à ce taux d'hormones qui avait rejoint Roland dans son délire, j'acquiesce en l'embrassant. Je passe les bras autour de son cou et prolonge notre baiser. Je me rends compte que nous sommes tout essouflés lorsque nous mettons fin à notre étreinte. De peur que je ne change d'avis ou parce qu'il s'était trop retenu, Roland se met à conduire à toute vitesse.
***
Attention! La suite contient des scènes sexuelles🔞 (passez vos tours, ceux qui viendront critiquer après!)
Nous franchissons la porte d'entrée à toute allure. Il me prend déjà dans ses bras et m'embrasse avec animosité, je l'entends fermer la porte d'un coup de pied. Ne sachant même plus où j'allais, j'enlève vite son pull en me rappelant de mes mauvaises pensées interrompues par Julia dans la matinée. Son torse imposant me faisait face à présent, je le caresse tandis qu'il m'embrassait le cou, je le sens arracher ma chemise lorsque quelques boutons s'échouent au sol.
Quand je passe mes bras autour de son cou pour l'embrasser, il me fait grimper sur lui pour nous diriger vers sa chambre. Jamais, je ne l'avais connu aussi doux et passionné. Une ambiance, empreinte de contraste, avait envahit nos corps entremêlés, nous étions devenus des sauvages et des amants hors d'haleine. En me jetant sur le lit, il en profite pour tirer sur ma jupe qui s'exécute à ses mouvements. Il me sourit puis entreprend d'enlever son jeans avant de se mettre sur moi. Il frotte son sexe contre le mien et me fait gémir.
Toujours souriant, il se penche vers moi pour me faire céder à ses caresses. Mon corps réagit harmonieusement à son toucher, d'autant plus qu'il a été le seul à qui j'avais cédé. Il tarde à enlever mes sous-vêtements alors je me redresse pour libérer mes seins qui se comprimaient dans mon soutien-gorge, il m'arrête en mettant tout son poids sur moi.
-Je veux prendre mon temps avec toi, ma douce. Je veux pouvoir te sentir, te toucher comme si c'était la première fois.
Sur ce, il passe une main sur mon string doucement en embrassant mon ventre. Le désir m'enflammait carrément, il se redresse et s'asseoit près de moi en me regardant:
-Quoi? lui dis-je d'une petite voix.
-Tu es belle, viens!
Lorsque je me redresse, il défait l'agraphe de mon soutien et me presse à lui:
-Ressens le contact de nos peaux. Vois comme nous sommes bien ensemble.
Pour toute réponse, je me penche et lui embrasse le cou, il en profite pour me faire reculer car il voulait savourer mes seins. Submergée par tout ce plaisir, je tire sur son slip, je le sens sourire contre ma peau. Ce maudit sourire, je vais le lui arracher s'il continue à me faire exploser ainsi. Il me fait coucher sous lui et enlève ma culotte. Il se met entre moi et fait basculer son sous-vêtement.
Il m'embrasse l'intérieur de la cuisse avant de revenir à mes lèvres. Je me soulève légèrement lorsque je sens son érection contre mon bassin. Un petit gémissement m'échappe, sans crier gare, il me pénètre sans ménagement. J'arque le dos à cette sensation de plénitude et ses yeux, plongés dans les miens, me formulaient des promesses muettes, et c'est ainsi qu'il entreprend ses mouvements de va-et-vient d'abord lentement puis intensément.
Je lui caresse le dos tandis qu'il m'embrassait le cou, je le soupçonne de m'y laisser des suçons. Cependant, cela ne me gêne pas du tout car pour le moment, tout ce qui compte, c'est lui en moi et moi qui suis heureuse de partager ce moment. Mon corps secoué de spasmes, je me laisse avec lui en évacuant notre orgasme. Nous restons alors allongés, l'un à côté de l'autre, son sexe toujours en moi ne cessait de me titiller lorsqu'il bougeait pour m'embrasser.
-Pourquoi tu...enfin...tu...
-Ça ne te plait pas que je sois toujours en toi?
-Ce n'est pas ça mais ça bouge aussi quand tu bouges.
-Alors, j'ai mieux à te proposer.
Il me fait basculer sur lui sans pourtant se retirer, il passe une de mes jambes contre lui et me serre dans ses bras:
-Comme ça, je pourrais t'embrasser sans bouger, me dit-il en souriant.
J'acquiesce en caressant son torse, appuyant ma tête contre son épaule, je savoure ce petit moment de pur bonheur avant de revenir à la réalité.
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Tu M'appartiens!
Romance"Dès l'instant où je t'ai déflorée, je t'ai fait comprendre que tu es mienne. Tout en toi m'appartient alors va dire à ton petit chien de service qu'il est hors de question que je te partage avec lui." __________________________________________ Iss...