Chapitre 68

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-Vous discutez des affaires de filles ou j'interromps une discussion importante? nous demande Roland.

-Parce que les affaires de filles ne le sont pas? rétorquai-je.

Il m'entoure de ses bras et colle mon dos à son torse. Après m'avoir déposé un baiser sous le lobe d'une oreille, il me sourit:

-Par contre, je dois avoir une discussion importante avec toi.

-Je vais chercher Fred, déclare Sasha avec un clin d'oeil.

-La perverse! Il n'y aura rien de tout ça, enfin pas pour le moment, dit-il en me faisant tourner pour me prendre la main.

Il me conduit vers une longue allée lumineuse avec un jardin à côté. Une enseigne affichant le nom de la fondation clignotait du haut de la bâtisse.

-Tu es magnifique!

-Merci mais je suis fatiguée.

-Nous partirons bientôt. Il ne nous reste que le fameux ruban. En passant, la robe fait ressortir ta poitrine et j'aurais parié que tes seins ont grossi, d'ailleurs, je voulais...

-Roland, tu commences à divaguer là, le coupai-je avant qu'il ne se mette à réfléchir à la situation.

-Ah oui, désolé. Voilà, je voulais te dire que dès le moment que je t'ai eu à mes côtés, tout m'est devenu plus clair. Tu as été un soutien inconditionnel dans mes projets et même s'il m'arrive de jouer à l'imbécile, je suis conscient de la chance que j'ai, parce que tu es dans ma vie. Alors, mon amour, je voudrais qu'on franchisse l'autre étape parce que je veux que tout le monde sache dorénavant qu'il y a quelqu'un dans ton coeur tout comme tu es présente dans le mien, je veux tout partager et tout surmonter avec toi.

Il s'arrête et plonge une main dans la poche de son smoking pour ressortir un écrin. Il sourit en voyant ma tête d'un mètre de long. Il capture mes lèvres avant de me lâcher:

-Je veux être le seul à pouvoir t'embrasser de la sorte tout comme je me mettrai entièrement à ta disposition. Il y a tellement de choses que je voudrais vivre avec toi et l'une d'elles est de te passer cette bague au doigt.

Il joint le geste à la parole. Je vois, à mon annulaire gauche, un anneau surmonté d'une pierre blanche briller. J'ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. Il est carrément magnifique et je ne saurais trouver les mots justes pour le lui faire savoir. Comprenant mon manque de réaction, il passe une main sur ma joue:

-Mademoiselle Nina Jackson, veux-tu m'épouser?

-Euh, attends... Enfin, non...habituellement, tu-tu devrais avoir un genou au sol et ce serait après que tu me passerais...tu as compris?

-Je sais mais souviens-toi mon amour, nous avions conçu un bébé sans être en couple. Nous avions rien fait dans les formalités. Accepte d'abord et je m'inclinerai devant toi comme tu le voudras, simplement pour le plaisir de te voir devenir encore plus rouge qu'à l'instant.

-Bon sang! Pourquoi a-t-il fallu que je tombe amoureuse de toi? C'est oui, mille fois, oui mon chéri.

Et c'est en souriant, qu'il me prend la main et pose enfin un genou au sol pour me baiser les deux mains:

-Et me voilà à tes pieds, ma reine. Je me livre à toi entièrement et tu pourras te disposer de moi comme bon te semblera, future madame Laventure.

-Idiot, lève-toi et viens plutôt m'embrasser.

Il s'exécute très vite. Ce n'est que lorsque je passe mes bras autour de son cou pour approfondir notre baiser que j'entends des applaudissements. Furieuse contre ces intrus, je m'écarte légèrement de mon fiancé. Veronica se tenait avec Sasha et Fred, ils tapaient dans leurs mains comme si on leur avait annoncé que le père Noel leur apporterait des cadeaux. Euh...une minute! A quel moment Veronica est-elle venue?

Tu M'appartiens!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant