Chapitre 1

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MARINETTE

Réveillée par les premières lueurs du soleil, j'ouvre petit à petit les yeux. Et dans l'espoir de me réveiller, je me redresse, les mains appuyées contre mes paupières.

Je suis tellement fatiguée.

Hier soir, une grande conférence a eu lieu. Et j'ai du être présente. Mais c'était tellement long, que je ne suis rentrée chez moi qu'à une heure et demi du matin.

Et quand j'ai cru naïvement, pouvoir retrouver mon lit et le pays des rêves en toute tranquillité, j'ai reçue une petite visite de la part de madame Clairousse, ma voisine, qui m'a demandé de l'aider à retrouver son chat disparu : Cacahuète.

Résultat, je n'ai presque pas dormis de la nuit. J'ai passé le reste de ma matinée à chercher un chat. Qui était finalement planqué sous le canapé, dans le salon.

Aahhh... je lui en ai voulu. Mais très peu de temps.

Parce que madame Clairousse était vieille, et seule. Cacahuète était tout ce qui lui restait, je pouvais comprendre l'effroi qui avait du l'habiter quand elle l'avait cru partie.

Mais je ne pus sur le moment, l'empêcher de me demander : comment elle fait pour veiller aussi tard ?

La réponse m'a soudainement semblé évidente : elle aime son chat. Voilà tout. C'est ça l'amour.

On devient aveugle. Et bête.

Ô oui, si bête.

Après, je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même. C'est moi qui l'autre fois lui ai dit de venir sonner à ma porte en cas de problème.

Et je commence à sérieusement le regretter. Parce que depuis, elle vient me voir à des heures pas possible : une heure, deux heures, quatre heures, cinq heures, dix heures du soir. Et tellement d'autres.

D'un geste vif, je fais valser la couverture qui reposait jusqu'à maintenant sur mes jambes, et me lève enfin. Puis, je m'étire grossièrement, pour être plus à mon aise.

Quand je suis toute seule, je peux faire tout ce que je veux. Et j'adore ça. C'est trop cool la liberté !

Par la suite, je pars directement en direction de la salle de bain, pour me préparer. Et j'en ressors une demi-heure plus tard, toute fraîche, et bien réveillée.

Aujourd'hui est une journée comme les autres, alors niveau fringue, je décide de ne pas trop me casser la tête.

— Tenue —

— Tenue —

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Ne me quitte plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant