Ne me quitte plus

Chapitre 17

P.D.V Marinette

La nuit commençant à tomber et engloutir les rues de Paris. Les personnes rentrant vite chez eux et moi. Seule dans la nuit, refoulant ma peine. Peine trop forte pour que je puisse rentrer. Je m'arrête un instant, mes pas devenant trop vaguant puis souffle désespéré. Pourquoi dois-je toujours me tracasser autant. Je ne peux pas être simple de temps en temps. Je suis seule dans la nuit de Paris, sans téléphone, ni aucun moyen de contact. Je suis égale à moi-même, mais sans vraiment l'être. Toute la souffrance que j'ai endurer récemment n'est que futilité et pourtant sa me détruit autant que si je venais de me faire agresser par plusieurs personnes à la fois.

Je reprend ma marche et aperçois plus loin un bistrot. Je regarde d'un œil triste les gens rigoler à pleine gorge et d'autre parler calmement, ou encore les amoureux. Je ne supporte plus. Et sans prévenir je me met à courir san m'arrêter courant sans but précis. Mais sentir le vent frais s'abattre sur mon visage tel une gifle me fait du bien. Courir à l'air frais me fait me sentir bien, me libéré. Quand sans prévenir je traverse la route, forçant une voiture de luxe à s'arrêter violemment.

P.D.V Lucas

Brusquement, une violente secousse vient me secouer en plein fouet. Je regarde à travers le pare-choc et vois courir en traversant la route sans se douter des risques, une jeune fille qui m'est très familier.

Ce n'est que plus tard que ce visage vient arborer un nom qui m'avait manqué. Marinette. D'un seul coup, sans prévenir, je sors de la voiture arrêter à un feu rouge et décide de prendre le
même chemin que je viens d'emprunter mais à l'envers. Plus j'avance et plus l'envie de la revoir après tant d'année augmente ma vitesse. Ça fait tout de même sept ans que je ne l'ai pas vue, tout ça par la faute d'Agreste. D'ailleurs, je suis sûr qu'il ne se doute pas de qui je suis en réalité.

Je suis l'une des plus grandes sources de tous ses problèmes actuels.

Sérieusement, même moi je n'aurais jamais cru que ma secrétaire serait partit du jour au lendemain sans rien ajouter. Qu'il est idiot.

BZZZ BZZZ BZZZ

Mon téléphone vibre dans ma poche me sortant de mes pensées meurtrier et sans importance.

-Allô ? Dis-je calmement tout en continuant à marcher.

-Lucas.. c'est Lila. Résonne la voix de ma maléfique sœur.

P.D.V Marinette

J'ai failli mourir sur un coup de tête et pourtant c'est comme si ça n'avait pas d'importance. Sans le savoir je me suis rendue chez Adrien. Oui, actuellement face à la grande et imposante villa, le regard perdus dans la nuit, je ne sais plus quoi faire.

J'avance d'un pas puis sonne. Je dois rentrer, mais pas pour rester. Plutôt pour récupérer mes affaires et m'en aller. Les barrières s'ouvrent, le bruit me faisant sortir de mes pensées. Je m'avance et découvre Adrien, debout, à l'embouchure de la porte principal. Je me fige sur place en le voyant les mains dans les poches calme me regardant en même temps triste et inquiet. J'inspire profondément et continue de m'avancer dans sa direction.

Quand j'arrive à sa auteur je le regarde avec peine puis le contourne et continue d'avancer mais il me retient en m'attrapant le poignet fermement.

-Lâche. Moi. Immédiatement. Dis-je froidement découpant soigneusement chacune de mes paroles.

Sa poigne se desserre sans vraiment se défaire. Dos à lui je ferme les yeux m'empêchant d'éclater.

Je dois tenir bon et arrêter de me voiler la face. Adrien et moi c'est du passé jamais nous ne pourrons reconstruire ce que nous avons vécus tous les deux. JAMAIS.