Chapitre 7

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On a raté l'examen semestriel et maintenant on doit faire des groupes pour un voyage à Kyoto ou je sais pas trop quoi. Il y a quelque chose de bizzare dans tout ça. On a eu de mauvaises notes et l'école nous punit en nous envoyant pour un voyage scolaire. Il y a quelque chose de louche dans cette histoire...
Et si c'était un prétexte pour nous éliminer ? Ou peut-être que le mini principal va en profitant pour se venger du masque à la chantilly que j'ai fait ?

— Amako as-tu trouvé un groupe ? Me demande soudainement Kayano.

— Euh est-ce que moi et ma boite de Pockys, ça compte ? Répondis-je en sortant un bâtonnet en chocolat de sa boîte.

— Donc tu n'as pas de groupe.

À vrai dire, je sais pas vraiment si quelqu'un me veut dans son groupe. Après la part de gâteau que j'ai envoyé dans la tronche du mini principal, je me demande si les élèves de la classe E n'ont pas peur des représailles. J'ai mal à la tête à force de réfléchir, je vais juste me contenter de manger mes Pockys.

— Bon bah je vais rester toute seule alors ! Conclus-je en me levant pour partir de la salle.

Je crois qu'une personne n'était pas d'accord avec le fait que je parte. Il y a quelqu'un qui vient de me jeter une boîte sur la tête. Mais je la reconnais ! C'est une de mes boîtes de Pockys vide...

Cette boîte était une édition spéciale chocolat blanc. J'en avais acheté plein et la seule que j'ai ramené en classe c'est cette satané tomate transgénique qui me l'avait volé ! Je pensais qu'il allait me rendre mon paquet avec son contenu, mais il a décidé de manger tout les bâtonnets !

— Mes pauvres Pockys...

Évidemment Karma sourit comme un débile. Rah ! Les tomates sont vraiment trop méchante ! Et puis depuis quand elles aiment le chocolats ? J'ai déjà vu Karma boire du lait à la fraise. Ichiro ne m'avait pas dit que les tomates étaient des fruits ? Mais ça veut dire qu'il mange ses congénères ? Il est encore plus flippant que ce je pensais !

— Alors tu comptes encore te défendre avec une part de fraisier ? Questionne Karma dans un sourire moqueur.

— Ne me parle pas de fraise saleté de cannibale ! Tu manges tes congénères ! Quand je pense que mes pauvres Pockys sont passés dans l'estomac d'un cannibale ! Crié-je.

— Je crois que tu devrais te calmer Amako, murmure alors Nagisa.

— Mais ma pauvre boîte de Pockys...

— Essaie plutôt de trouver un groupe. Ça serait plus simple pour nous d'être en groupe pour organiser l'assassinat du professeur Koro.

— D'ailleurs tu n'as toujours pas tenté de tuer le prof, remarque Isogai.

— Elle ? Assassiner le prof ? Elle n'a d'habilité nul part. Elle sait juste rendre les gens fous, dit Terasaka.

— J'apprécie ce compliment, continué-je dans un sourire.

— Ce n'était pas un compliment idiote !

— Dites on va prendre le train pour aller à Kyoto ? Demandé-je.

— Oui puisqu'on se rejoindra à la gare, explique Maehara.

— Oh chouette ! Ça me rappelle une chanson.

— Non ferme là ! S'exclame Terasaka.

— A côté de toi, alors que tu attends ton train. Je vérifie l'heure. Il neige hors saison. « C'est la dernière neige que je verrai à Tôkyô », chanté-je assez fort pour casser les oreilles à Terasaka.

Une barbapapa déjantéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant