Chapitre 29

975 66 95
                                    

-Un festival d'été ? Dis-je.

Ouais le prof Koro est actuellement à la fenêtre de ma chambre. Je me demande bien comment il sait où j'habite. J'avais déjà des doutes sur ses intentions, maintenant j'en ai encore plus.

-Oui je ne suis pas sur que tous le monde vienne, alors...

-Je refuse, répondis-je en fermant mes volets.

Roh mais quel pleurnichard ! Je le suspecte d'avoir des idées suspectes, je vais sûrement pas le suivre. Il pourrait faire partir du gang des pedobear, et, maman m'a toujours dit de se méfier des gens bizzare, donc j'irais pas.

-Bien sûr que tu iras, résonna la voix de ma mère.

Pourquoi j'entends la voix de ma mère dans ma tête qui affirme le contraire de ce que je pense.

Ça se trouve elle s'est même infiltrée dans ma tête pour mieux me surveiller. Wow, c'est super flippant quant on y pense ! Faut que je trouve un moyen de la sortir de ma tête. Si je pense à un truc qu'elle aime pas, elle va sûrement sortir de mon esprit.

Mh, qu'est-ce que maman déteste ?

-Par mes pouvoirs de télékinésie, l'image des yaourts dans ma tête disparaît, fiou ! Dis-je en agitant les mains comme un magicien.

-QUOI ? IL Y A PLUS DE YAOURTS ? Cria une voix à côté de moi.

-WHOUA, MAMAN EST À COTÉ DE MOI ! Hurlais-je à mon tour.

-UN PEU DE SILENCE ICI ! S'exclama Ichiro dans la pièce d'à côté.

Ma mère me fixe, je la fixe. C'est une bataille de regard enfaite c'est ça ? Je crois que je peux faire n'importe quoi avec ma mère, je perdrais. Elle fait trop peur. J'imagine même pas ce qu'il m'arriverait si je gagnais un quelconque match contre elle.

Je sais pas si elle est mauvaise joueuse, mais si c'est le cas je finirais en petit morceaux aux fin fonds de la terre, puis reconstruite par des aliens en tant qu'android pour détruire l'humanité.

Non ! Je peux pas exterminer les terriens bon sang de bois !

-Tu iras à ce festival d'été, répéta ma mère.

-Quoi ? Mais le prof Koro me l'a proposé il y a juste un l'instant, je peux refuser ! N'est-ce pas monsieur ? Demandais-je en direction de la fenêtre.

Oh crotte de bique je parle toute seule enfaite. Il est parti sans prévenir ! C'est méchant ! Les gens vont croire que je parle avec une fenêtre ! J'ai rien contre les fenêtres, mais au vue du peu de discussions qu'ont les humains avec elles, je suppose qu'elles ne doivent pas avoir de superbe conversation ou qu'elles sont pas très bavarde.

-À qui tu parles ? Demanda ma mère.

-À la fenêtre. Je sais qu'elle sont pas très bavarde, mais je suis certaine qu'en vrai elles sont juste timide et que si on apprends à les connaître, elles sont super gentilles.

-Laissons les fenêtres de côtés pour l'instant. Je t'ai entendu au téléphone, je suppose que ce sont tes amis qui t'ont proposé d'aller au festival d'été ?

Ptdr, j'ai aucun numéro de téléphone d'élève de la classe. Enfaite, je crois j'ai pas d'ami.

-Depuis quand tu espionnes à ma porte ? C'est pas très polie, imagine que je le fasse à ta chambre, répondis-je.

-Tu iras donc à ce festival d'été, j'ai hâte de faire porter un yukuta, tu es ma seule fille, je vais te faire devenir sublime, s'extasia ma mère en joignant les mains.

Une barbapapa déjantéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant