64. Blondinet

3 1 0
                                    


Au petit matin, je suis réveillée par quelqu'un qui frappe à la porte de la chambre. J'ouvre un œil puis l'autre, les coups continuent mais cela n'a pas l'air de déranger Zack pour autant. Je lui donne un coup de coude, il ronchonne, un autre, il grommelle.

Mon corps se tourne sur le ventre pour pouvoir mieux l'observer. La tête posée sur les mains, je distingue ses paupières qui s'ouvrent lentement.

- Zack?? Tu dors mon chérie? fait une voix lointaine.

Je sursaute en entendant la douce voix de la grand-mère. Les yeux écarquillés, Zack se relève d'un bond pour enfiler un boxer et ouvre légèrement la porte tandis que je me ratatine sous la couette.
Des briefs de la conversation me parviennent.

- Bonjour, mamie. Quelle heure est'il?
- Il est 8h, d'habitude tu te lève plus tôt, alors je pensais qu'il fallait te réveiller.
- Oui, cette semaine j'ai beaucoup travaillé, je comptais me reposer ce week-end.
- Oh, excuses moi alors.
- Ça va, ne t'excuses pas. J'ai eu une panne hier soir, je suis rentré très tôt ce matin.
- Mon dieu! Une panne? Tu veux dire un accident de voiture? Je t'avais prévenu que la route est très dangereuse la nuit!
- Tout va bien, ne t'inquiète pas. J'ai appelé un dépanneur.
- Tu aurais dû me réveiller!
- Non, tu dois dormir, et... je ne suis pas seul, en ce moment, je veux dire.
- Oooh! Ta petite amie est là?
- Oui, elle dort encore et je pensais.. rester avec un elle.
- D'accord, de toute façon, j'allais te prévenir que je vais au marché avec des amies! À toute à l'heure, mon chérie!

J'entends la grand-mère de Zack l'embrasser sur les deux joues avant de disparaître dans l'escalier. Il revient vers moi en souriant. Je me réinstalle sur le ventre et ferme les yeux en coinçant ma tête dans mes bras.

- Cette nuit, c'était magique.. souriais-je.
- Tu aimerais recommencer?

Il se glisse sous la couette, puis je vois ses mains s'appuyer de chaque côté de ma tête. Au dessus de moi, je ne le vois pas mais sens parfaitement sa fierté venir se glisser entre mes jambes, me démontrant cette fois-ci qu'il est parfaitement réveillé.

Je lâches un gémissement quand il me pénètre comme cela sans prévenir, et qu'il me prend par derrière. Mes joues se réchauffent immédiatement et surprise je me laisse aller à ses vas et vient plus brutaux qu'en habitude. Incapable de me retenir, je pousses des cris et des soupirs qui le rendent plus exaltants encore.

- Zack! Encore..

Il semble se délecter de mes supplications et se saisis de mes hanches pour les remonter à une hauteur qui lui convient.
Mes cris se meurent dans l'oreiller que je torture en le mordant, le serrant et en l'agrippant de toute mes forces restantes.

Ce réveil bouscule mes habitudes de grasses matinée mais il ne me déplaît pas du tout, au contraire.

De nouveau et presque aussi ardemment qu'hier soir,- ou très tôt ce matin-, mon corps s'arque de plaisir. Je me cambre et offre une vue plus que satisfaisante à Zack qui ne tarde pas à venir en moi.

Il me retourne comme si j'étais une poupée de chiffon, vidée de toute force mais emplie de bonnes sensations, et m'embrasse doucement avant de se laisser retomber sur l'oreiller à côté de moi.

- Tu es fou de me surprendre comme ça! Lâchais-je en passant une main dans ses cheveux humides hirsutes.
- Mais tu n'avais pas l'air de détester.

Ma langue passe sur mes lèvres et je rougis.

- Non, je n'ai pas détester. C'était pas si mal..
- Pas si mal? Dit t'il en haussant un sourcil. Vu comment tu as crié, tout le quartier va savoir que je baises comme un dieu!

Il ricane tandis que je le frappe. En même temps, je me hisse sur son ventre et pose ma tête sur son torse.

- Personne n'a à savoir cela, espèce de vantard. Même si j'aime bien que tu me surprennes de cette façon.. avouais-je en fixant son torse.
- J'aime te prendre de cette façon aussi, j'aime beaucoup de choses chez toi Hayleen. Regardes-moi. Me somme t'il.

Je plonge mes yeux dans les siens et y lit une tendresse infinie. Son petit sourire me fait craquer et je finis par l'embrasser. (Faible que je suis!)

Quelques minutes après, sous la douche, il me raconte d'une façon épique son dépannage d'hier. Je rigole pour flatter son ego et également parce qu'il me fait bien rire.

- Ce que je dis, est très sérieux!

Il me prend le pommeau des mains et m'arrose avec. Je ferme les yeux et plisses les paupières et lui cris d'arrêter.

- Je n'ai pas dit que j'en doutais!
- Tu riais... et t'arroser me tentais beaucoup.

Le coup que je lui porte lui fait l'effet d'une pichenette de colibri et il se marre à nouveau en me serrant contre lui. L'eau ruisselle sur nos corps encore marqués par nos ébats. J'ai la poitrine et les fesses rougies, et Des griffures sont parsemés dans le dos de Zack. Qui sait si je ne l'ai pas également mordu...

- Et alors ton bouquin, ça avance?
- Oui, j'essai de discuter avec l'auteur pour bien saisir ses idées et ce qu'elle a en tête. J'adore travailler avec.
- Je ne t'ai toujours pas demandé mais .. l'auteur, c'est plutôt il ou elle?

Je soupire et embrasse son épaule musclé.

- C'est une très gentille dame.
- D'accord. Et le cousin d'Arthur, il est comment?
- J'en sais rien! Je travaille avec cet homme, je ne m'amuse pas à le détailler!
- C'est un blondinet?
- Oui, pourquoi?
- Je me méfie des blondinets.
- Je suis blonde!
- Tu es encore plus dangereuse...

Je fronces les sourcils en le regardant.

- ... Mais je sais comment te faire plier alors.
- Espèce de !

Il attrape mes poignets pour m'empêcher de le frapper et plaque ses lèvres contre les miennes.

- Tu m'es dangereuse car tu es l'une de mes faiblesses, Hayleen.

Pendue à ses lèvres, je rougis de nouveau et l'enlace.

- Zack, arrêtes de t'en faire pour rien. Je suis avec toi, et avec personne d'autre.

Sur ces derniers mots, je l'embrasse lentement et m'extrait de la douche pour m'enrouler dans une serviette.

- Tu sais que je t'aime toi.

Il sourit comme un idiot et je soupire en continuant de m'essuyer.

Notre Amour... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant