Je suis toujours dans la voiture d'Anaïs, on est sur la route, plus très loin du lieu où on doit se rendre. Je suis assez silencieuse, je regarde beaucoup autour de moi, pour essayer de me remémorer tout ce qui s'y trouve mais je n'y arrive pas, je ne reconnais rien. J'ai l'impression d'être une touriste, c'est tellement bizarre.
Anaïs : Contente d'être de retour ?
Moi [sourit] : Oui, très contente, même.
Anaïs : Tu ne comptes pas repartir, hein ?
Moi : Non non, du tout.
Anaïs : Et tu sais déjà dans quoi chercher du boulot ?
Moi : Non, je n'en ai aucune idée mais comme je parle très bien l'anglais, je me dis que ça peut être un plus, surtout ici.
Anaïs : Ouais, j'allais te dire la même chose.
Moi : Enfin bon, on verra bien.
Anaïs : Si jamais t'as besoin d'argent en attendant, je suis là, hein.
Moi : C'est gentil mais ne t'inquiète pas pour ça, j'en ai mit pas mal de côtés, je pourrais vous aider pour le loyer, les courses et le reste.
Anaïs : Ils n'ont rien dit tu sais.
Moi : Non mais je sais bien, c'est juste que je ne me vois pas être logée gratuitement, je me sentirais trop mal.
Anaïs : Ouais, je peux comprendre.Anaïs est maquilleuse professionnelle, elle travaille à domicile, ça lui arrive de recevoir des clients chez elle ou de se déplacer elle même. Elle fait ça très bien, je dois avouer que moi, à côtés d'elle, je me maquille comme une quiche.
Moi : T'as vu ma mère ces derniers jours ?
Anaïs : Ouais, Lundi dernier, je l'ai croisé en allant faire les courses.
Moi : Elle ne se doute de rien ?
Anaïs : Non non, de rien. Elle a demandé si j'étais toujours en contact avec toi c'est tout.
Moi : D'accord.
Anaïs : Elle va être folle quand elle va apprendre que t'es de retour et que t'es de retour pour toujours ?
Moi [sourit] : Ouais, je me doute._Passage du trajet
On fini par arriver devant un immeuble qui se trouve en pleins milieu du 11 ème arrondissement. Il s'est arrêté de pleuvoir et ça, c'est le top. Anaïs ne perd pas de temps pour se garer et quitter la voiture, je descends alors à mon tour pour ensuite me diriger vers le coffre.
Anaïs : Je vais juste à la sonnette, pour les prévenir qu'on est là, ils vont venir nous aider pour tes affaires, comme ça.
Moi : On peut le faire à deux.
Anaïs : Ouais mais avec deux mecs ça ira beaucoup plus vite ?
Moi [sourit] : Pas faux.En attendant, je me mets à vider le coffre, je sors mes valises ainsi que mes deux gros sacs. Je me demande encore comment j'ai fait pour transporter tout ça, ça fait beaucoup trop.
Anaïs : C'est bon, ils descendent.
Moi : Super. Il se trouve au combien l'appartement ?
Anaïs : Au premier.
Moi : Ah, ça va ?
Anaïs [sourit] : Oui mais de toute façon il y a un ascenseur.
Moi [sourit] : Ça va bien nous aider, ça.
Anaïs : Oui.Deux garçons sortent au même moment de l'immeuble, j'imagine qu'il s'agit des deux fameux colocataire. Un est plus grand que l'autre, cheveux brun, yeux brun tandis que l'autre a tout un tas de bouclette sur la tête. Je dois dire que c'est juste lui, qui attire mon attention plus qu'autre chose, j'ai l'impression de le connaître.
Anaïs : Alors voilà, Nora je te présente les deux mecs avec qui je vis, Noam et Lenny.
Noam [sourit] : Ravit de faire ta connaissance.
Moi [sourit] : Moi de même.
Lenny : T'as fait bon voyage ?
Moi [sourit] : Oui, ça va.
Noam : Vous avait pris la pluie toutes les deux.
Anaïs : Ouais, comme tu peux le voir !Les garçons ne perdent pas de temps et se mettent directement à prendre nos affaires. Ce qui est bien c'est que Anaïs et moi, on ne porte rien, ls garçons se chargent vraiment de tout, de vrais gentleman.
Par contre, je dois avouer que je ne lâche pas ce fameux Noam du regard, il me dit vraiment quelque chose, j'ai l'impression de le connaître, je ne sais pas d'où mais je suis sûr de le connaître. Ça va sûrement finir par me revenir.
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Une nouvelle histoire.
FanfictionL'histoire d'une fille, de retour à Paris après 5 ans à l'étranger.