L'amour n'a pas d'âge - Clemax

Difficultés

Il donna de doux baisers. Il attendait l'approbation de Clémentine. Il n'y avait pas que le sexe. Mais ces derniers temps, elle n'avait pas la tête à ça, elle n'avait la tête à rien, d'ailleurs. Et pourtant, faire l'amour avec Maxime, c'était comme revivre, elle se sentait presque normale. Elle oubliait presque qu'elle ne pouvait plus bouger ses jambes. Clémentine était sur le dos, Maxime se releva légèrement et la regarda.

Maxime : à quoi tu penses ?

Clémentine : mmmh ? (ailleurs) À toi ! (souriant)

Maxime : j'vais te laisser te reposer ! (déçu)

Clémentine : non (sûre d'elle)

Maxime : (souriant) j'ai eu peur !

Clémentine : j'ai vu ta déception !

Maxime : j'vois bien que t'es pas là !

Clémentine : si !

Elle se souleva pour retrouver les lèvres de Maxime. Elle l'embrassa sensuellement pour se faire pardonner. Elle posa ses mains sur les joues de son élève, qu'elle fit glisser sous le tee-shirt pour lui faire enlever. Ce qui fit sourire Maxime. Leur baiser était plus langoureux. Clémentine fit descendre sa main dans l'entrejambe de Maxime, elle remonta doucement jusqu'à la ceinture. Son autre main était toujours sur sa joue. Maxime rougit et respirait beaucoup plus vite. Elle le stoppa et le regarda.

Clémentine : fais-moi l'amour, Maxime !

Il déglutit. Parce que même si elle lui demandait, elle était en train d'agir. Elle déboutonnait déjà son short. Elle avait mis une simple robe facile à enlever. Il s'empressa de défaire le nœud et de la dévêtir. Il la couvrait de baisers. Il commençait par le lobe des oreilles, le cou, il retrouva rapidement sa bouche, la langue, avant de reprendre son chemin. Il glissa, juste de quoi effleurer la peau entre ses seins jusqu'au nombril. Elle frissonna. Il sourit. Il était ravi de l'effet qu'il lui procurait. Il la caressait. Elle aussi le caressait.

Maxime : (chuchotant) j'adore ta peau !

Clémentine : (riant)

Maxime : (se redressant) c'est vrai !

Clémentine : tout est vrai avec toi !

Maxime : t'as un goût sucré ! (souriant)

Clémentine : (riant) n'importe quoi ! (jouant avec sa langue)

Maxime se jeta sur ses lèvres. Elle éclata de rire.

Maxime : tu sais que j'peux pas résister à ce petit mouvement de langue !

Clémentine : (continuant) oui !! je sais ! (souriant)

Maxime : Clémentine ?

Clémentine : oui ?

Maxime : tu me fais confiance ?

Clémentine : oui (étonnée) pourquoi ?

Maxime : on pourrait essayer autre chose...

Clémentine : Maxiiii...

Maxime : allez !

Elle savait très bien où il voulait en venir.

Clémentine : Je m'en sens pas la force. Je sais pas si j'y arriverai ! (dépitée)

Il était en train de transformer ce moment de tendresse en moment de désarroi.

Maxime : je suis sûr que si ! Hey ! (Lui mettant la main sur la joue) Si vraiment, t'y arrives pas, je reprends les commandes !

Clémentine : (tournant le regard vers le mur)

Maxime : c'est une rééducation comme une autre !

Clémentine : on essaie (Maxime avait un grand sourire) mais si jamais ...

Maxime : promis ! On arrête tout même si tu veux !

Clémentine : tu m'épuises ! (blasée)

Maxime : (grand sourire) Trouve des hommes qui veulent que leur femme gère !

Clémentine : elles sont sûrement pas handicapées !

Maxime : (soupirant)

Maxime se redressa et aida Clémentine à s'asseoir dans le lit.

Maxime : jusque là, ça va ! (souriant)

Clémentine : ne me stresse pas !

Maxime : j'vais t'aider !

Maxime aida Clémentine à le chevaucher. Elle s'était accrochée à lui. Elle était déjà essoufflée. En réalité, elle était très mal à l'aise. Elle ne pouvait pas maîtriser totalement son corps. Maxime l'aida à plier ses jambes autour de sa taille.

Clémentine : c'est très glamour. (déprimée)

Maxime : (souriant) moi j'aime bien !

Elle était assise sur lui. Elle avait posé ses bras autour de lui. Elle était tellement énervée, qu'elle respirait vite. Maxime sentait son souffle dans son cou. Chacun dégageait une telle chaleur, l'un et l'autre le ressentaient, pourtant nus, ils n'avaient pas froid. Clémentine était légèrement plus haute que Maxime. Elle sentait son souffle chaud sur sa poitrine.

Maxime : ça va ?

Clémentine : à ton avis ?

Maxime : tu pourrais faire un effort quand même !

Clémentine : j'suis pas à l'aise !

Maxime : ah bon ? Je pensais que tu lisais un livre !

Clémentine : Maxiiime !

Maxime : si tu n'y mets pas du tien aussi ! Comment veux-tu que j't'aide !

Clémentine : c'est ton idée !

Maxime : j'pensais que ça pouvait être une bonne idée !

Clémentine : c'est un fantasme ?

Maxime : pas du tout ! Mais étant donné les circonstances, j'me suis dit que ça pouvait peut-être te redonner de l'optimisme !

Clémentine : ah beh voilà le cadeau ! On a l'air bien là, tous les deux ! Manquerait plus que ta mère arrive ! Et c'est bon, on a la totale !

Maxime : (souriant) t'as pas bientôt fini !

Clémentine : non ! (boudant) (toujours les bras autour des épaules de Maxime)

Maxime : (souriant) y'a deux secondes tu me demandes de te faire l'amour et ...

Clémentine : (le coupant) justement, je t'ai demandé de ME faire l'amour, pas que je TE fasse...

Maxime : quoi qu'il en soit, faut être deux ! Non ? C'est un travail d'équipe ? (souriant de la situation)

Clémentine : un travail d'équipe avec une plante verte ?!

Maxime : hey, t'arrêtes de te dégrader comme ça ! (lui relevant la tête par le menton)

Clémentine : (émue) Maxime, c'est dur de me voir comme ça !

Maxime : je sais (ému) !