Compromis

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Maxime : laisse-moi terminer ce que j'ai commencé. Après tu prendras toutes les décisions que tu voudras !

Clémentine : ta surprise ?

Maxime : (acquiesçant) tu veux bien ?

Clémentine : d'accord ! Et en attendant ?

Maxime : tu vas apprendre à me refaire confiance ?

Clémentine : j'vais essayer !

Maxime : surtout trouver la cause !

Clémentine : j'la connais la cause !

Maxime : (étonné)

Clémentine : (embarrassée)

Maxime : dis-moi !

Clémentine : j'suis jalouse ! c'est tout ! Je revois les images quand tu jouais sous mon nez avec Garance. Ça me donne la chair de poule. (agacée)

Maxime : Clémentine ! (lui prenant la main) t'as pas à être jalouse ! Parce que c'est toi que j'aime! Et je suis encore une fois désolé pour cette période. C'était pas volontaire. Et de toute façon, à chaque fois que j'étais avec Garance, je ne pensais qu'à toi ! Arrête de croire que t'es pas à la hauteur ! Qu'est-ce que je devrais dire ! On arrête pas de me traiter comme un gamin. On va se demander ce que toi tu fous avec moi ! (souriant)

Clémentine : n'importe quoi !

Maxime : Clémentine, c'est en toi que tu as besoin de retrouver confiance ! Je crois que cet accident t'a fait beaucoup plus de mal qu'on ne le pensait !

Clémentine : c'est pas que l'accident, Maxime ! c'est un tout ! La perte de ma fille... Olivier et ses propos déplacés, ma situation qui n'évolue guère...

Maxime : Bon, on va se reprendre en mains tous les deux ! d'accord !

Clémentine : tu vas passer ton bac cette année (heureuse) ?

Maxime : Clem' ! (déconfit)

Clémentine : embrasse-moi, va !

Maxime était rassuré. Il se leva pour se mettre à son niveau. Il s'approcha doucement du visage de sa prof. Il caressa sa joue pour enlever une mèche de cheveux. Il déposa délicatement un premier baiser en attendant la réaction de Clémentine.

Clémentine : c'est tout ?

Maxime se mit à sourire. Clémentine entrouvrit légèrement sa bouche, l'invitant davantage à un voyage plus langoureux. Maxime jouait et prenait son temps. Tout en souriant, il accepta l'invitation lancée par Clémentine. Enfin un long et passionnant baiser. Malgré cette magnifique et tournoyante promenade, Clémentine le repoussa délicatement.

Maxime : quoi ? (prêt à l'embrasser de nouveau)

Clémentine : j'apprécie particulièrement ces baisers langoureux (grand sourire) mais je te rappelle qu'on est dans la cuisine ! (petit smack)

Maxime : (grognant et se redressant)

Clémentine : (souriant) j'ai compris ton petit jeu !

Maxime : (étonné) quel jeu ?

Clémentine : tu aimes qu'on se dispute ! Pour la réconciliation après ! (jouant avec sa langue)

Maxime : (bouche bée) (chuchotant) arrête de faire ça ! Tu sais que j'adore ça !

Clémentine : (riant) (se mordant les lèvres)

Maxime : t'es injuste là ! c'est comme quand on était en cours et que je pouvais pas te toucher !

Clémentine : (riant) ça n'a pas duré longtemps !

Maxime : le pire c'était quand tu es revenue avec ta famille ! Nada, niet !

Clémentine : il faut savoir entretenir le désir ! (se mordant de nouveau les lèvres)

Maxime : Clémentine, arrête ! j'vais te sauter dessus ! (chuchotant)

Alex arriva au même moment. Il entendit Clémentine rire.

Alex : bien, ça à l'air d'aller mieux tous les deux ! (souriant)

Clémentine : (chuchotant) sauvé par le gong !

Maxime : oui !

Alex : ça n'empêche que nous on n'a pas fini de discuter !

Maxime : c'est ma vie ! (renfermé)

Alex : Max ! (agacé)

Clémentine : Alex ?

Alex : oui ?

Clémentine : c'était quoi ta recette dimanche dernier que tu nous avais faite ?

Alex : ah la macaronade aux Brageoles ?

Clémentine : oui c'est ça ! Tu pourras m'expliquer comment tu fais ?

Alex : bah oui, oui !

Dès qu'il s'agissait de cuisiner, Alex était ravi de partager son savoir. Maxime remercia discrètement Clémentine et se glissa vers sa chambre. Alex après s'être aperçu de la supercherie, laissa Clémentine le rejoindre.

Maxime : j'ai cru qu'il allait jamais te lâcher !

Clémentine : rhooo ! Tu adores sa macaronade pourtant !

Maxime : oui mais je te préfère toi ! (grand sourire)

Clémentine : t'es bête ! En attendant, je t'ai sauvé la mise ! Donc j'ai le droit à une faveur !

Maxime : ok ! Tu veux quoi ?

Clémentine s'installait sur le lit en même temps !

Clémentine : je veux un indice !

Maxime : un indice de quoi ?

Clémentine : bah de la surprise que tu me prépares !

Maxime : oh non, ça y est ! (dépité) voilà pourquoi je ne voulais pas que tu saches ! Je te dirais rien !

Clémentine : attends (réfléchissant)

Maxime : (riant) je dirais rien !

Clémentine : en fait, la dernière fois, quand tu m'as parlé de la dépendance, en fait c'était pas vrai ?

Maxime : (riant) noonn !

Clémentine : et ça te fait rire ?

Maxime : enfin si c'était vrai, mais c'était pas une surprise ! Mais comme tu fouines trop, j'ai réussi à faire passer ça au même moment.

Clémentine : ouais, bah voilà où ça nous a menés ta dépendance !

Maxime : j'y arriverai ! (sûr de lui)

Clémentine : alors là... bref, allez un indice (le suppliant)

Maxime : mais nooon ! (ne cédant pas) et tu vas arrêter de me demander, et j'ai le moyen ...

Clémentine : ah oui ? Et lequel ? (attendant)

Maxime : celui-là !

Maxime se jeta sur elle et la chatouilla. Elle se mit à rire aux éclats. Ce qu'elle n'avait pas fait depuis des semaines. Elle savait la vérité. Elle était sûre, Maxime ne la trompait pas. C'était évident. Jamais il ne l'aurait trompée. Elle manquait trop de confiance en elle. Mais que manigançait Maxime ? Quelle était cette fameuse surprise ?

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant